La piste Diawara toujours d'actualité?

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Le combat de Diawara
vendredi 22 septembre 2006 - 16 h 07 - Aurélien CANOT
Sollicité par Toulouse, Fousseni Diawara n’a pas reçu de bon de sortie de la part d’Hasek qui lui préfère pourtant Diatta depuis la deuxième journée. Le Malien veut tout faire pour regagner sa place.



Pas de confusion possible. Entre le Fousseni Diawara aligné face à Sochaux pour le coup d’envoi du championnat et celui qui a brillé à Sète mercredi en Coupe de la Ligue, la différence est énorme. Malheureusement pour le Malien, c’est le 5 août dernier qu’Ivan Hasek attendait de lui qu’il fasse ses preuves. Mais à l’époque, il ne semblait pas si facile que ça pour le défenseur stéphanois de faire abstraction du contexte. « J’ai eu une préparation un peu perturbée. Je suis revenu avec une mi-temps dans les jambes, je n’étais pas à cent pour cent de mes moyens ce jour-là. » Si Diawara ne se cherche pas d’excuse, il semble difficile de ne pas lui en trouver. Depuis plusieurs semaines, tout le monde dans le Forez était au courant que le nouveau coach était à la recherche d’un autre latéral droit pour doubler le poste. Et l’international malien n’était pas sans savoir que seuls les derniers détails restaient à régler entre l’ASSE et Lamine Diatta.

Et le compatriote de « Djila » Diarra d’en revenir à ce fameux match « couteau sous la gorge » contre les Sochaliens. « Je savais qu’ils allaient prendre quelqu’un, donc je n’étais pas libéré et je ne pouvais pas être bon dans ces conditions. J’ai besoin que l’on me fasse confiance à cent pour cent et ce n’est pas ce que j’avais ressenti. » Presque naturellement, le latéral droit, pratiquement titularisé à chaque match par Elie Baup, songe à rejoindre son ancien entraîneur à Toulouse. Mais les négociations sont trop tardives et Hasek, qui tient ses deux latéraux, ne l’entend pas de cette oreille. « Le coach s’est opposé à mon départ. Il n’avait pas de solution de rechange. J’étais obligé de respecter ça. » Sur le banc jusqu’à ce match contre Sète, l’ancien joueur du Red Star ne commet pas l’erreur de bouder bêtement.

Profitant d’un coach qui « fait bien travailler les remplaçants », « Fouss » garde le moral, s’impliquant même autant qu’un titulaire : « Contre Auxerre, j’étais remplaçant mais j’ai réussi à prendre un carton. ». Après avoir retrouvé la compétition à Sète, le Malien veut se battre. C’est dans sa mentalité. « J’ai joué ce match à fond pour montrer à l’entraîneur que je reviens à mon niveau. Le combat est loin d’être perdu. Dans ma vie je n’ai jamais rien eu facilement mais je n’ai jamais rien lâché. J’espère que la roue va tourner. » Si ce n’était pas le cas, le natif de Paris pourrait cette fois partir réellement. « Je vais voir comment cela va évoluer d’ici le mois de décembre. Elie Baup m’a relancé et je lui dois beaucoup. S’il a besoin de moi, je saurai lui rendre la monnaie de sa pièce. » En attendant de voir ce que lui réserve l’avenir, Fousseni, qui n’a pas que le Téfécé comme piste, n’a qu’une envie : « rester dans l’esprit du groupe stéphanois ». Car dans sa tête, tout tourne encore au vert à l’heure actuelle.

C'est vrai cela dit il faut pas trop s'emflammer. Si il doit venir ce n'est pas avant le mercato d'hiver. Donc pour l'instant, on restedans la merde. Si Ebondo est suspendu ce soir, à part Camara ou Fofana je ne voit pas qui ont peu mettre. Le problème persistera jusqu'en décembre à part un jocker d'ici là