PANORAMIC
EXCLU365 - TOULOUSE / M.CETTO :
« Une renaissance »
Ignazio GENUARDI - samedi 22 novembre 2008 - 14h45
Le défenseur central Mauro Cetto revient sur le surprenant début de saison du Téfécé, l’actuel cinquième de l’élite. Pisté par plusieurs clubs italiens, l’Argentin savoure après des moments délicats.
Mauro Cetto, quel regard portez-vous sur le début de saison du Téfécé ?
On est reparti sur de nouvelles bases. On n’avait pas envie de connaitre les mêmes galères que la saison passée. Aujourd’hui, on peut parler d’une renaissance.
La saison passée, vous n’étiez que prêté par le FC Nantes. Qu’est-ce qui vous a poussé à rester malgré les difficultés ?
A la fin de la saison, on a discuté avec le président. Et j’ai tout de suite était séduit par son projet. Et aujourd’hui, je peux dire qu’il a tenu toutes ses promesses (recrutement, staff). En plus, je me voyais mal quitter un club qui m’avait permis de me relancer après une période délicate au FC Nantes.
Vous n’avez pas été trop gâté ces dernières saisons…
Entre Nantes et Toulouse, je commence à avoir la mauvaise habitude de lutter pour le maintien (sourire). Ce n’est pas plaisant, c’est même difficile à vivre. Mais aujourd’hui, c’est différent. On est sur une bonne dynamique. C’est le jour et la nuit par rapport à l’an dernier. Il suffit de penser à André-Pierre Gignac pour se rendre compte du décalage. « Dédé » est le parfait symbole du changement qui s’et produit au Téfécé. Cet été, on a perdu plusieurs joueurs importants (Elmander, Arribagé, Emana, Batlles), mais d’autres sont arrivés. Les Cédric Carrasso, Etienne Didot, Mathieu Berson et Daniel Braaten apportent un vrai plus. Ils sont exemplaires depuis leur arrivée au club. Ils sont comme nous. Ils ont envie de se relancer après avoir connu quelques galères.
« Des pistes en Italie »
On a beaucoup critiqué votre style de jeu depuis l’entame du championnat. Qu’en pensez-vous ?
On nous décrit comme une équipe « chiante » mais on sait d’où l’on vient. On était encore dans une situation très délicate il y a quelques mois. Ça laisse des traces. Ça ne s’efface pas du jour au lendemain. Tout le monde nous voyait jouer le maintien cette année. Après la première journée de championnat, on était presque promis à la Ligue 2. Mais on ne s’est pas affolé. On a continué à travailler sans faire attention aux critiques. Après, il ne faut pas exagérer. On a tout de même livré quelques bonnes prestations. Il y a encore du boulot, mais on est sur la bonne voie. C’est l’essentiel.
Personnellement, vous semblez avoir franchi un cap, non ?
Je me sens très bien dans cette équipe. Tout le monde me fait confiance. On m’a donné des responsabilités avec le brassard de capitaine. Et je me dois d’être à la hauteur. De la pression ? Je le prends davantage comme une motivation supplémentaire. Ça me plait. Aujourd’hui, je m’éclate.
Comment se passe votre association avec Mohamed Fofana ?
C’est un tout. Il suffit de regarder les statistiques, on a retrouvé un vrai bloc défensif. Tout le monde tire dans le même sens. Concernant les plus jeunes, j’essaye de les aider de mon mieux. Ce ne sont pas les joueurs les plus expérimentés, mais ils ont de la qualité à revendre. Je dois juste les guider pour qu’il puisse s’épanouir dans les meilleures conditions.
Selon nos informations, plusieurs clubs italiens, dont le Genoa, la Fiorentina, Bologne et la Lazio Rome, seraient sur votre piste. Avez-vous été approché ?
Je suis au courant. Il y a des pistes. J’en discute avec mon entourage. Mais c’est encore un peu tôt pour se projeter. Je n’ai pas envie de m’éparpiller. Et de passer à côté de quelque chose de beau avec le Téfécé. Je garde les pieds sur terre. On verra à la fin de la saison.
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