Procès AZF

Nous avons déjà Betof , ça nous suffit..

OK je sors.

neotfc a écrit:

Nous avons déjà Betof , ça nous suffit..

OK je sors.

t'as quelque chose contre les poils?

SébWé a écrit:

neotfc a écrit:

Nous avons déjà Betof , ça nous suffit..

OK je sors.

t'as quelque chose contre les poils?

ça pique.. enfin ce qui dise les femmes..

SébWé a écrit:

neotfc a écrit:

Nous avons déjà Betof , ça nous suffit..

OK je sors.

t'as quelque chose contre les poils?

pas moi
parce que j'ai un poele a mazout

Citation :

C’est maintenant officiel : Jacques Chirac et Lionel Jospin, les deux têtes de l'exécutif au moment de l'explosion de l'usine AZF en 2001, ne viendront pas témoigner au procès AZF qui s’ouvre demain à Toulouse.

L’ancien président de la République et l'ancien premier ministre socialiste l’ont fait savoir par écrit au juge Thomas Le Monnyer, qui présidera le tribunal.

Me Laurent de Caunes, l'avocat de Monique Mauzac, dont le mari, ingénieur à AZF, est décédé lors de la catastrophe, et qui est à l'origine de cette demande de citation, a expliqué à l’agence Reuters que "Jacques Chirac a invoqué la Constitution pour ne pas honorer les débats de sa présence et Lionel Jospin a seulement précisé qu'il n'avait 'rien à dire'".

L’ancien premier ministre n’avait pourtant pas hésité à « dire » quelques heures seulement après le drame, lors d’une conférence de presse improvisée aux abords de l’usine dévastée, que l’explosion était un « accident dramatique ». Sept ans après, on a du mal à imaginer que Lionel Jospin ait pu formuler de tels propos comme ça, à partir de « rien ».

On aimerait aussi savoir pourquoi juste avant, à 12 h 31 mn exactement, une dépêche de l'Agence France Presse, diffusée dans le monde entier, affirmait que "selon les premières constatations effectuées par la police", l'explosion "serait probablement d'origine accidentelle". Or, comme je l'ai démontré dans mon livre, les policiers toulousains n'avaient pas encore eu matériellement le temps, à ce moment précis, de procéder à la moindre "constatation"...

En fin d’après-midi Jacques Chirac avait été encore plus explicite en déclarant que « les données actuelles permettent de penser » que l’explosion est due à un « accident » même s’il est « probablement trop tôt pour l’affirmer avec une totale certitude ».

Sur quelles « données » l’ancien chef de l’Etat s’appuyait-il pour privilégier à ce point une hypothèse accidentelle que les experts judiciaires ont été incapables ensuite de confirmer au bout de cinq ans d’instruction ? Voilà qui aurait été de nature à éclairer les zones d’ombres et les lacunes de ce dossier dont le gigantisme (7500 pièces, 50 000 pages) n’a d’égal que sa vacuité.

Les victimes d’AZF auxquelles Jacques Chirac avait pourtant fait part, le 21 septembre 2001, de sa « compassion » (l’ancien président n’avait-il pas créer un secrétariat d’Etat aux Victimes ?) mais aussi les Toulousains et les Français n’auront pas le droit de savoir. Silence d'Etat toujours...

La réponse des deux anciens chefs de l’exécutif aurait été "d'autant plus intéressante que, par la suite, l'hypothèse de l'accident chimique a bénéficié de la part de la justice du statut de piste unique et exclusive " argumente Me de Caunes qui « doute que le président du tribunal décide de les faire venir par la force publique. » Il en a pourtant le droit. Au moins vis-à-vis de Lionel Jospin qui, à ma connaissance, ne bénéficie pas de la protection de la Consitution.

Me Stella Bisseuil, l'avocate de l’Association des familles endeuillées, présidée par Gérard Ratier, dont le fils, Alain, a perdu la vie lors de l’explosion voit dans l'initiative de Mme Mauzac et de son défenseur « une énième manœuvre de diversion destinée à alimenter la thèse du complot d’Etat ». On ne peut que s'étonner. N’est-il pas normal, dans une démocratie comme la nôtre, que deux anciens gouvernants soient invités à venir s’expliquer sur la teneur de leurs propos tenus dans des circonstances aussi dramatiques ?

En revanche la venue demain à Toulouse de José Bové qui, pour le coup, n'a jamais mis le nez dans le dossier d’AZF ne suscite aucune réaction indignée. Après un petit tour en Guadeloupe, la semaine dernière, aux côtés des manifestants de Pointe-à-Pître, le leader altermondialiste, candidat aux élections européennes en Midi-Pyrénées, tiendra en effet une conférence de presse à quelques encâblures de la salle Jean Mermoz où le procès doit se dérouler pendant plus de quatre mois. Dans une interview accordée, il y a quelques jours à Libé Toulouse, José Bové a déclaré qu'il « souhaite que Total soit cité à comparaître » . Ceci explique-t-il cela ?

Une chose en tout cas semble parfaitement claire : ceux qui auraient des choses à dire se désistent tandis que ceux qui n’ont rien à dire s’invitent. Voilà qui promet...

Je comprends mieux pourquoi ils devaient venir. Et maintenant je trouve pas ça normal. Bizarrement si ils ne viennent pas c'est pas pour rien non plus. Je ne me souvenais pas qu'ils avaient tenus de tels propos ce jour là, et j'aimerais savoir pourtant avec pratiquement autant de certitudes, ils ont affirmé ça... Depuis le temps que je le dis que tout ça c'est un complot de l'état, plus ça va, et plus j'en suis convaincu..
Par contre le José Bové, lui.. il vient un peu pour rien le type, qu'il reste chez lui et qu'il s'occupe de son maïs ! Il m'énerve ce type, et sérieux ils sont trop cons de l'accepter.. ça devient un grand n'importe quoi ce procès !!!!

Wé Bové fait ça pour se faire voir, et c'est une très mauvaise idée je pense dans le sens où on est pas des idiots on l'a compris et que du coup il utilise qqch qui a touché tous les toulousains et qu'on cherche par ce procès la vérité pas un défilé de personne pour se faire leur pub. Et du coup il pourrait être "sanctionné" par le vote pour les élections européennes !!

Procès AZF: "Les grandes entreprises ne peuvent pas toucher des bénéfices et rester irresponsables"

Pour les parties civiles, voir Total et son ancien dirigeant poursuivis, c'est "une première bataille remportée".

Action
Ce jeudi, le tribunal correctionnel de Toulouse a accepté les requêtes de plusieurs parties civiles dans le procès AZF. Total et son ancien dirigeant, Thierry Desmarets, sont poursuivis pour leurs responsabilités dans la catastrophe industrielle qui a fait 30 morts et des milliers de sinistrés à Toulouse le 21 septembre 2001.

Réaction
"C'est une première bataille remportée", explique ce vendredi matin Claire Poinas au micro de RMC. Elle même partie civile au procès, elle se félicite de cette victoire. "C'est bien. Tous seront sur un pied d'égalité. Les grandes entreprises ne peuvent pas toucher des milliards d'euros de bénéfices et rester irresponsables quand quelque chose se passe."

Et d'expliquer: "AZF est une filiale de Total. Sur place, les salariés d'AZF ont fait leur boulot, on en est sûrs... Mais on veut faire reconnaître qu'une politique d'économies menée par la direction peut avoir des conséquences sur la sécurité."

Claire Poinas explique aussi: "En décembre 2001, 3 mois après la catastrophe, il ne se passait rien. A Toulouse, c'était encore des paysages de guerre et il commençait à faire froid. J'ai pris contact avec des marins bretons en guerre contre Total à cause du naufrage de l'Erika. Nous sommes allés ensemble au château de Thirrey Desmarets pour demander des comptes..."

Et d'ironiser: "Ce qui m'amuse, c'est que Total et Thierry Desmarets ne voulaient pas être cités à comparaître au procès AZF parce qu'ils n'avaient soi-disant pas le temps. Mais ils ont tout fait, à l'époque, pour nous faire condamner. J'ai dû verser 1 euro symbolique..."

(Source: RMC)

anne a écrit:

vivement que ça finisse parce que ça m'énerve!

heu.... c'est pas prêt d'arriver...vu que ça vient de commencer!!

ô Marie , si tu savais !!!

@ anne : certains sont morts mais il y a aussi qui sont blessé et qui ont perdu beaucoup... mais après je suis d'accord qu'il y en a qui ont rien mais qui essayent toujours de profiter....

Je ne dis pas le contraire, je sais qu'il y'en a qui sont blessés/ et qui ont tout perdu, j'en ai assez dans mon entourage.. Seulement je ne vois pas l'intérêt de se cacher derrière un procès pour faire ce qu'ils ont toujours fait depuis plus de 7ans.

Finalement ce procès servira à rien, vu que d'un côté, on nous prend toujours autant pour des cons, et que de l'autre, les victimes n'auront rien à gagner vu que dans les deux cas elles auront encore plus d'argent que ce qu'ils ont déjà reçu. A si pardon, ça va servir à l'état d'être tranquille une bonne fois pour toute, autant pour moi.

Citation :

La prochaine audience du procès AZF est prévue mardi 3 mars, avec le rappel de l'événement, l'organisation des secours, et peut-être le début de l'audition de victimes.

Le moment le plus interessant du procès, vu que ça traite des hypothèses de l'explosion.
Cette semaine sera entendu le conducteur de la benne qui a déversé les produits dans le hangar 221.

Citation :

C'est un moment qu'il redoute. Mais cela fait quelques années qu'il s'y prépare. Aujourd'hui, Gilles Fauré, 45 ans, chauffeur à la Surca, sera entendu comme témoin à la barre du procès de la catastrophe d'AZF. C'est lui qui a versé la dernière benne dans le box du hangar 221 une demi-heure avant l'explosion.

Cet homme grand, mince, brun, sportif, travaillait sur le site depuis plusieurs années. Il était chargé de vider les refus de crible d'ammonitrates dans le hangar 221 et de la récupération des sacs usagés. C'était un employé méthodique, sérieux, voire tatillon. Un homme plutôt réservé mais qui n'hésitait pas à faire des remarques quand on lui mettait la pagaille dans ses bennes.

Le 21 septembre, lorsque l'usine a explosé, Gilles Fauré en a pris un sérieux coup. Mais sa vie a vraiment basculé deux jours plus tard. Le dimanche, il rencontre les membres de la commission d'enquête interne de Grande Paroisse. Il sort de cet entretien en pleurs : on vient de lui faire comprendre qu'il est peut-être responsable de la catastrophe…

Gilles Fauré sera mis en examen, comme d'autres. Puis bénéficiera d'un non-lieu. Selon ses proches, une décision qui, loin de le satisfaire, le ronge intérieurement « Cela me bouffe ! » confie-t-il. Car selon son interprétation, elle fait de lui un « responsable non coupable », expliquant la catastrophe par un mélange de produits incompatibles dont il serait à l'origine. Mais l'exonérant de toute faute pénale…

Ses amis l'assurent : Gilles Fauré, lui, ne se croit pas responsable. Il affirme qu'il n'y avait pas de produits chlorés dans le hangar 221. Il est bien certain que ce dont il a rempli la dernière benne était du nitrate. Il raconte qu'il est même monté sur le chargement, pour vérifier une dernière fois. Avec les mains, il a crevé la mince croûte qui s'était formée, ce qui est courant avec ce produit hygroscopique. Ensuite, la benne est restée 48 heures dehors avant d'être livrée, avec l'aval de Georges Paillas, au 221…

Depuis les faits, Gilles Fauré a senti le vide se faire autour de lui. Il a pu compter dans les moments difficiles sur sa famille et sur la fidélité de Georges Paillas. A la barre Gilles portera une attelle à la jambe droite : il s'est blessé en jouant au football. Georges Paillas et Gilles Fauré ont le sentiment d'avoir bien fait leur boulot. Et ils ont un rêve : que ce procès les blanchisse totalement. Ils savent aussi que cet espoir est bien mince.

Le programme de la semaine

Aujourd'hui à 14 heures :
Auditions des témoins : Gilles Fauré, employé de la Surca, Georges Paillas, chef d'atelier expéditions, Éric Delaunay, ancien chef du service des produits chlorés, José Doménech, membre de la commission d'enquête interne de Grande Paroisse. Exposé des experts judiciaires, Gérard Vilarem, de l'Ensiacet, Caroline Sablayrolles et Claire Vialle.

Mercredi 27 mai, 9h30 :
Audition de l'expert judiciaire Jean Sompeyrac et de Michel Kasser de l'IGN, cité par la défense.
Audition de Monique Mauzac, veuve d'André Mauzac, ingénieur décédé pendant la catastrophe. Mme Mauzac est chimiste et chercheur au CNRS. Elle est partie civile, mais s'oppose à la thèse de l'accusation. Elle fait citer deux autres chimistes, Jean-Jacques Bonnet directeur du laboratoire de Chimie de l'Université Paul-Sabatier et Georges Guiochon, polytechnicien. Le ministère public fait citer Henri-Michel Presles, chercheur au CNRS de Poitiers.

Jeudi 28 mai à 9h30 puis 14 heures :
Exposé des experts : Dominique Deharo (notre photo), Serge Dufort, Henri Tachoire, et Didier Bergues.

Vendredi 29 mai à 9 h 30 :
Le cas échéant suite des exposés et réponses aux questions des parties. Exposé des experts en sismologie. Réponse aux travaux de Christian Camerlynck géophysicien cité par la défense.

Pourquoi n'entend-on plus parler de ce procès dans les médias ?

On dira que c'est la faute à ET: The Extra-Terrestrial et le complot de l'état.. ....

ET

Tout ça est bien triste...

Ouais, pauvre ET J'aurais jamais pensé que ce serait lui le coupable

Fin du procès aujourd'hui, décision des juges le 19 novembre

Citation :

Après quatre mois de débats, le procès s'achève aujourd'hui. Décision des juges le 19 novembre.
Le 23 février, à l'ouverture du procès de la catastrophe d'AZF, le 21 septembre 2001, plusieurs thèses divisaient encore les Toulousains : attentat caché par les autorités, double explosion (lire ci-dessous)...

Après 380 heures de débats très techniques, le procès de Toulouse a éliminé les hypothèses infondées, les pistes farfelues. Il s'achève sur une explication hautement probable. Il s'agit bien d'un accident industriel, même si, jusqu'au bout, la défense de la société Grande Paroisse et du directeur du site, Serge Biechlin, a cultivé le doute, attaqué les experts officiels, plaidé l'ignorance.

Nitrates et chlore

Cette usine, classée Seveso 2 (installation à risque), n'avait rien d'une poubelle. Mais l'accusation a pu démontrer que des dysfonctionnements ont mené à la catastrophe. AZF produisaient deux grands types de produits qui ne devaient absolument pas se rencontrer : les ammonitrates, fabriqués dans la partie nord de l'usine, et les produits chlorés, dans la partie sud.

À chaque produit son circuit, ses sacs, ses bennes de couleurs différentes. Mais deux hangars de stockage, situés à 700 m de distance l'un de l'autre, échappent à la vigilance des services de sécurité. Leur gestion est confiée à des sous-traitants. Le plus vieux, le hangar 221, ouvert à tous vents, a explosé. On y entreposait des nitrates déclassés. Le hangar 335 récupérait les sacs usagés et les débarrassait de leurs déchets. C'est là que se sont croisés les produits incompatibles, déversés ensuite dans le 221, un quart d'heure avant l'explosion.

Cette thèse dite du « sandwich chimique » a été contestée. Les tentatives de reproduction de l'explosion en laboratoire ont été laborieuses. Les chimistes des deux camps se sont étripés. Mais des documents de la commission d'enquête interne à AZF, saisis par la police, montrent que c'est cette piste-là que retenaient également les experts du groupe Total. Sans le dire.

Mais bien entendu, faut bien un coupable et comme ces connards de haut placés de l'état ne veulent pas assumer pour ne pas payer, ils font de trouver n'importe quoi comme excuses! Tous des corrompus là-dedans aussi, je savais bien que la vérite ils allaient jamais le dire, mais bon, ça m'énerve quand même toujours autant de voir comment on peut nous prendre pour des cons comme ça, en nous racontant un tas de conneries!

Et pendant ce temps, les poseurs de la bombe se prélassent tranquillement

je sais ce que je veu dire ça va être dur..

On ne le serait jamais ..

Spoiler: