Articles de presse

Merci bcp pour le post al bundy

la dépeche du jour dit quoi svp??

Merci pour l article

ça c'est trés sympa merci beaucoup !!

pour info

Toulouse rencontrera en match amical le vendredi 7 octobre prochain l’équipe espagnole de l'Athletic Bilbao.


Toulouse va mettre à profit la prochaine mini trêve internationale. Un match amical est prévu face à l'Athletic Bilbao le vendredi 7 octobre prochain à 18h, à Anglet.

et puis ca aussi... (dépeche du 26)

TFC : le soleil se lève bien à l'est



C'est fou comme en 180 minutes et des poussières, le Toulouse Football Club vient de remettre tous les voyants au vert.

L'équipe d'Érick Mombaerts peut de nouveau naviguer en eau calme et aborder avec beaucoup plus de sérénité, mais surtout de confiance en son potentiel, les prochaines échéances. Car les deux victoires consécutives remportées face à l'OM mercredi (1-0) puis à Strasbourg samedi soir (2-4) ont redonné du crédit à un groupe qui a retrouvé le goût du combat et un moral en acier.

Surtout, les coéquipiers de Christophe Revault ont fait preuve d'un sacré réalisme tant défensif contre Marseille qu'offensif à Strasbourg. Ce qui fera dire à Érick Mombaerts à la sortie de La Meineau : « Il nous reste maintenant à trouver le bon équilibre. »

Si la résistance héroïque de dix Toulousains face à onze Marseillais pendant plus d'une heure avait marqué les esprits, cette fois, la formidable réussite de la ligne d'attaque en Alsace a sauté aux yeux. Quatre buts en un match, plus que ce que le TFC avait inscrit en huit journées, une performance qui se remarque forcément.

« Il y a eu un match énorme du secteur offensif mais c'est tout le bloc équipe qui a bien ressorti le ballon », tient à souligner le capitaine du TFC. « Vous savez, si on a bien tenu défensivement face à l'OM, c'est parce que Batlles ou Moreira sont venus défendre. Là, à Strasbourg, si nos attaquants marquent quatre fois, c'est parce que derrière, nous avons ressorti très vite les ballons. » Et c'est cet esprit d'équipe, cette solidarité que Christophe Revault tient à mettre en avant : « Nous avons besoin de ces valeurs, elles sont indispensables pour avancer. Mais il faut également du talent et il y en a dans cette équipe. »

Il est clair que Bryan Bergougnoux titularisé dans l'axe et totalement dans le coup a éclairé le jeu, ses inspirations associées à celles de Laurent Batlles profitant à un Daniel Moreira beaucoup plus mordant, dont la vitesse a mis à mal la défense strasbourgeoise. Le TFC s'est même permis le luxe de terminer la rencontre avec trois attaquants (entrée en jeu de Santos à la 73e qui viendra inscrire le 4e but à la 76e) comme il l'avait commencé contre l'OM. Un coaching payant d'Érick Mombaerts qui lâchera à ce sujet : « Il faut parfois un peu forcer les choses. » Surtout, on a senti les Toulousains à l'aise dans le système mis en place en Alsace où ils ont attaqué pied au plancher cette rencontre. Un schéma au sein duquel l'animation a été très intéressante.

Fort de cette troisième victoire de la saison, la deuxième à l'extérieur (après Sochaux lors de la 1e journée), la deuxième consécutive, le TFC a fait le plein de confiance. Le déclic s'est-il enfin produit ? « On l'espère tous. Mais évitons de nous emballer. Nous n'avons rien gagné, juste recollé au classement », prévient Revault conscient que « tout basculer dans un sens comme dans l'autre. » Il est vrai que tout va si vite dans le football…

Xavier Thomas


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LE CAPITAINE DU TFC A ÉTÉ DÉCISIF.

Revault mérite les gants d'or
Il avait déjà sauvé la mise le 30 juillet à Sochaux. Au cours d'un final où les Sochaliens jetaient leurs dernières forces dans la bataille, on a le souvenir de cette parade du capitaine toulousain sur une tête à bout portant de Kader Touré dans les arrêts de jeu. Trois points pour le TFC à mettre au crédit de leur gardien de but. Merci qui ?

Samedi, à Strasbourg, on n'est pas loin de lui attribuer en grande partie les trois points de la victoire. Car au plus fort de la tempête, lorsque les Strasbourgeois, revigorés par l'égalisation de Haggui juste avant la mi-temps (41e), se sont rué pendant vingt minutes sur la cage toulousaine, ils sont tombés sur un Christophe Revault intraitable. « Je l'ai senti frustré à la mi-temps, frustré d'avoir pris deux buts sans rien pouvoir y faire », confie Alain Casanova, l'entraîneur-adjoint du TFC, chargé des gardiens de but.

D'accord, il y a eu d'abord ces sauvetages de Aubey (56e) sur une frappe de Farnerud et surtout de Batlles (57e), auteur d'une tête sur la ligne pour repousser une frappe d'Arrache. Mais derrière, c'est leur capitaine qui endossé la tunique du sauveur pour le TFC, du briseur de rêves pour les Alsaciens. Il a multiplié les parades dont deux arrêts énormes ! « De très, très haut niveau », insiste Alain Casanova. La main ferme sur une volée à bout portant de Pagis (57e). Un réflexe superbe en suivant sur une tête de Haggui qui se voyait déjà célébrer un hat trick (62e). Pas de chance, Revault avait dressé les barbelés au point de dégoûter les attaquants strasbourgeois. Et Alain Casanova de poursuivre : « Ce sont bien des arrêts qui le caractérisent. Une fois qu'il est dans une dynamique, il est très difficile de le battre. Je dirais même qu'il devient pratiquement imbattable. Sur sa ligne, c'est un des meilleurs gardiens, pour ne pas dire que c'est le meilleur en France ! »

Dans son sillage, ses coéquipiers allaient porter les coups fatals. Décisif dans la victoire du TFC, Christophe Revault n'en rajoute pourtant pas, ce n'est pas le genre de la maison. « Faire des arrêts, c'est mon job et tout le monde a fait le sien samedi soir », explique le capitaine toulousain. « Mes arrêts ? Il faut un brin de réussite, de l'instinct et le sens de l'anticipation car le plus dur, c'est qu'il faut prendre une décision en une fraction de seconde. » Toutes ces petites choses qui font toute la différence.

Dépêche

Citation :

FOOTBALL. ENTRETIEN AVEC L'ENTRAÎNEUR DU TFC,
PARTICULIÈREMENT EXPOSÉ CES DERNIERS TEMPS.

Mombaerts : « Je ne lâche jamais rien »



Erick Mombaerts, très exposé ces derniers temps, a été le plus jeune
entraîneur diplômé de France, à 32 ans. Il n'en tire aucune gloire,
mais la certitude qu'« on ne m'a rien donné », donc qu'il ne doit rien
à personne. Le personnage est autrement charpenté que pourrait le
laisser supposer cette idée.

« Je prends du recul, je l'ai toujours fait et je continuerai à le faire,
aussi bien quand ça va mal que quand ça va bien. Ce n'est pas parce
que nous sommes à deux victoires consécutives que je vais me taper
sur le ventre, ou m'attribuer le gain du match à Strasbourg au prétexte
d'un coaching gagnant… »

Vous étiez il y a peu le pire, êtes-vous devenu le meilleur ?

« Les flatteries ou les commentaires désobligeants, je n'y suis pas
sensible. Je n'accorde aucun intérêt, ni à l'un, ni à l'autre, mais je
ne veux surtout pas faire l'éducation de qui que ce soit, je préfère
me concentrer sur ce que je fais, ici au club ».

N'êtes-vous pas quelque peu excédé, à tout le moins fatigué, par
l'environnement ?

« Le foot fait parler, le foot fait jaser, tout le monde croit ci, croit ça,
il y a de plus en plus de gens, trop de gens qui s'en mêlent, à qui on
demande l'avis sur tout et il ne faut donc s'étonner de rien. Les
comportements de bas étage, je les laisse, je laisse chacun devant
sa conscience. Mais, bien souvent, on manque d'esprit d'analyse.
Et, trop souvent dans le monde du sport, on vous surévalue… »

L'ÉCOLE DE LA VIE
Après le renoncement de Deschamps, vous êtes pratiquement
l'entraîneur le plus ancien de Ligue 1, et en, tout cas le plus ancien
à son poste avec cette cinquième saison consécutive au TFC. Nous
sommes bien loin de la longévité de Guy Roux. Votre métier est-il
impossible à faire ?

« Ce n'est pas un métier difficile, il faut l'assumer, mais c'est dur à
vivre et je comprends que des garçons comme Didier Deschamps
arrivent à saturer… »

Qu'est-ce qui vous permet de relativiser ainsi ?

« Etudiant à Clermont alors que j'étais encore pro, étudiant à Marseille
alors que je débutais ma carrière de coach, à Cannes, j'ai été à l'école
du courage, de l'abnégation, celle de la vie en fait. Quand il y a des
moments difficiles, je ne renonce pas, je vis ça sereinement, je
travaille, j'essaie de comprendre. Je suis cohérent, mais je ne veux
pas être pris pour un c… J'ai un bac +6, avec un DEA de STAPS et un
an d'INSEP, ça ne me donne pas le droit de regarder les gens de haut…
mais pas de bas non plus ».

Admettez-vous les critiques ?

« Les critiques, elles font avancer. Et j'ai le respect de ceux qui
travaillent, qui ont des responsabilités dans leur métier. Mais que
diraient-ils si on se mettait à donner notre avis sur eux, dans leur
monde professionnel. Nous, dans le football, nous sommes des
professionnels, nous ne sommes pas là, à de tels postes,
par hasard. »

Les critiques et l'environnement touchent-ils les joueurs ?
Peuvent-ils s'en défendre, et comment ?

« Les joueurs doivent comprendre que leur métier est très médiatique,
qu'ils sont donc très exposés. Ils doivent aller au bout de leurs idées
et d'eux-mêmes, un engagement maximal tant sur le plan physique
que sur le plan mental. C'est ce qui fait la différence dans des matches
qui ne tiennent pas à grand-chose. Contre Marseille et à Strasbourg, ils
ont mis encore plus d'investissement personnel, c'était énorme,
et ils ont fait tourner la roue. Ils n'ont pas lâché et, comme par hasard,
ils enchaînent les résultats… »

PAS FRANCO-FRANÇAIS…
C'est ce qu'on appelle provoquer la réussite ?

« On invoque toujours la réussite, ou son manque, mais je ne suis
pas d'accord. On peut faire tourner les choses de façon cohérente,
rien qu'en ne lâchant pas et en ayant confiance dans ce qu'on fait,
ce qui est mon cas. Je ne renonce jamais, je travaille, j'essaie de
comprendre. Vous savez, c'est peut-être la plus belle force de
Toulouse, notre solidarité. L'environnement extérieur peut être
déstabilisant, oui, mais le club est tellement fort à l'intérieur que
c'en est… déstabilisant pour les autres ».

Y a-t-il quelque chose de particulier qui ferait du TFC un club
différent des autres ?

« Je ne sais pas. Ici, nous partageons des valeurs communes, de
solidarité notamment, et nous savons faire front. A ce niveau-là,
avec le président, avec le directeur général, avec tout le monde
au club, nous ne sommes pas franco-français, nous ne lâchons pas.
On retrousse les manches, on ne cherche pas d'excuses, on n'a
besoin de personne pour se remettre en cause… et on va faire plus.
Si on change cette philosophie, la nôtre, celle d'avoir des joueurs
formés au club notamment (Ndlr : 14 sur les 27 du groupe pro,
sans compter Arribagé et Batlles qui sont de la génération précédente),
on perd notre âme ».

Recueilli par Patrick Boudreault

Merci pour le post !!

Merci pour l article

énorme interview de Sir Mombaerts...

Oui énorme l'interview de Mombaerts. J'espère qu'il restera longtemps au TFC. C'est grâce à lui qu'un jour le TFC fera partie du top du foot français.

Dépêche :

BLESSÉ. LE MILIEU TOULOUSAIN VA RETOUCHER LE BALLON.

Nabil Taïder : « Le plus beau est à venir »



Nabil Taïder n'en peut plus. Lundi prochain, il passe une radio de contrôle et, si tout va bien, c'est-à-dire si le professeur Rolland, qui l'a opéré, et le docteur Bichon, qui le suit au TFC, activent le feu vert, « trois mois après, jour pour jour ou presque, je vais retoucher le ballon ». Enfin !

Nabil, vous souvenez-vous de votre accident ?

« C'était le 2 juillet, lors du stage à Luchon et je ne risque pas de l'oublier, pas plus que l'opération, le 4 ! Sur un centre du gauche, mon pied s'est bloqué et je n'ai rien senti. Les radios ont décelé une fracture du cinquième métatarse. J'ai dû porter le plâtre et les béquilles pendant 45 jours. Sur le moment, je me suis dit que ça allait être long, j'étais dégoûté… »

Qu'avez-vous fait après votre opération à Paris, par l'adjoint du professeur Seillant ?

« Je suis allé deux semaines à Castres pour me reposer, avant de partir vers Capbreton. J'y suis resté six semaines en tout, sans aucun week-end chez moi. Une vraie galère, sans voir personne, juste les coups de téléphone de ma copine, d'Ali Rachédi (le directeur sportif du TFC), du coach et des joueurs. À Capbreton, il n'y a rien à faire d'autre que de travailler, mais j'avais amené ma Play. Et j'ai rencontré d'autres sportifs blessés, Thierry Betsen, Laurent Foirest, des jeunes du PSG. Beaucoup de genoux aussi, des gars blessés pour huit mois ou un an. Ça permet de relativiser, de se dire que je n'ai qu'une fracture… »

Depuis votre retour à Toulouse, Benoît et Marc, les kinés, et le Dr Bichon sont bluffés par votre acharnement au travail…

« Il y a quatre semaines que je travaille comme un fou, de façon beaucoup plus intensive qu'à Capbreton. J'ai pris un ou deux kilos, mais ce n'est que du muscle, puisque je fais beaucoup de musculation. En tout cas, c'est du bon travail, avec Bernard Faure, avec les kinés. Parce que, quand je serai sur le terrain, je veux y être à 100 %, pas à 80 ! Je veux être aussi fort qu'avant, et même plus, sinon tout ce que je fais depuis trois mois ne sert à rien ».

Quand allez-vous toucher le ballon ?

« Tout dépend de la radio de contrôle, et des médecins. Mais, normalement, je reprends la semaine prochaine, tout seul, puis deux semaines après avec le groupe. Si tout se passe bien, j'espère faire un match en CFA puis postuler au groupe pro aux alentours du 25 octobre… »

Comment faites-vous pour tenir sans ballon ?

« Trois mois sans, tu te ronges les ongles ! Mais je ne veux pas reprendre trop vite, c'est un petit os, fragile. J'ai mal démarré la saison, mais je vais la finir très, très fort, comme l'équipe ! »

En fin de saison, il y a la Coupe du monde. Où en êtes-vous avec la Tunisie ?

« C'est la FIFA qui bloque actuellement mon dossier alors que la Tunisie me veut. Une nouvelle loi qui dit qu'on doit choisir sa nationalité à 18 ans au lieu de 21, mais elle ne me concerne pas… J'espère une réponse favorable car cela veut dire que je vais faire la Coupe d'Afrique des nations… et la Coupe du monde, même s'il reste le Tunisie-Maroc du 8 octobre prochain. Un nul nous suffit et il faudra que les Marocains soient très forts pour venir gagner à Radès ! »

Merci. Il a les crocs Nabil, c'est beau.

Article que je trouve extra sur Santini et le grand Tef...
pour les moins jeunes...



85-89 : LE TFC DE JACQUES SANTINI
Par Cédric ROUQUETTE

L'homme qui va s'asseoir sur le banc "visiteurs" du Stadium, dimanche, a débuté sa carrière d'entraîneur à Toulouse il y a vingt ans. Les quatre années passées par Jacques Santini à la tête du TFC ont coïncidé avec les meilleures saisons du club, même si la fin fut brutale. Par la suite, l'entraîneur s'en est mieux sorti que le club.


Sous l'influence de Saint-Etienne et de Robert Herbin

En 1989, la rumeur voulait que le départ de Jacques Santini eût été scellé par un vote de tout l'effectif, moins un joueur. Elle est «catégoriquement» démentie par tous les acteurs seize ans après, mais le portrait d'un entraîneur dur à cuire était né, lui, pour durer. Il n'a pas empêché l'intéressé de poursuivre une carrière marquée par un titre de champion de France (Lyon en 2002) et la sélection nationale. Quand il s'assoira dimanche sur le banc visiteurs de ce Stadium sans pylône, cet «homme fidèle avec beaucoup de profondeur dans la relation et beaucoup plus de sensibilité que ce qu'il dégage » (Pascal Despeyroux) se souviendra forcément qu'il a passé auprès des Violets la plus grande partie de ses 498 matches parmi l'élite. C'est là, entre 1985 et 1989, pour 152 matches, qu'il a mis pour la première fois sa méthode à l'épreuve du haut niveau. Le Toulouse FC devait y connaître sa meilleure période depuis le milieu des années 1960 : 4e en 1986, 3e en 1987, deux participations en Coupe de l'UEFA, et l'élimination du Naples de Diego Maradona.

Quand le TFC le recrute en 1985, Jacques Santini a 33 ans. Son passé stéphanois impose le respect, mais sa réputation d'entraîneur ne repose que sur une courte expérience à Lisieux, en D3. « C'est surtout mon directeur administratif, Francis Andreu, qui le connaissait de Montpellier, témoigne l'ancien président Marcel Delsol. Il nous avait vanté son sérieux en nous prévenant qu'il était rigide. Il était effectivement assez caractériel. Il a eu des contacts plutôt raides avec certains joueurs, mais je n'ai pas eu à m'en plaindre. Il a été efficace. » L'effectif, où figurent quelques internationaux (Stopyra, Bergeroo, Tarantini, Marcico), est confronté à un personnage qui s'était préparé à cette vie. «Santini avait été un patron de vestiaire puissant, le capitaine de l'équipe de Platini, toujours concerné par la cause collective » décrit Despeyroux. « Il savait ce qu'il voulait sur le plan du jeu, comme sur celui des méthodes, résume Jean-Philippe Delpech. Ce n'était pas le Club Med ». Santini revendique ce professionnalisme en plaçant son travail sous le parrainage de Robert Herbin. « Il demeure la représentation de ce qu'il y a de meilleur et de plus fort dans l'esprit stéphanois » déclare Santini en 1988. « Comme Sarramagna ou Bathenay, qui cultivent un peu la même attitude, il y avait cette distance calquée sur le Sphynx » se souvient Didier Pitorre, archiviste des clubs toulousains et co-auteur en 2003 de "TFC l'histoire de 1937 à nos jours" (Editions Universelles).



Le milieu le plus jeune de France

Dans le détail, Despeyroux décrit : « Sur une préparation de six semaines, il n'y avait pas de ballon pendant quinze jours. Le TFC de ces années-là vivait et s'entraînait comme le Saint-Etienne des grandes années. Surtout, Santini était un fana de formation. L'itinéraire du Saint-Etienne vainqueur de la Gambardella en 1968 et finaliste de la Coupe d'Europe en 1976 l'a marqué. Moi, il est venu me chercher en promotion de Ligue, où j'étais défenseur central, pour me faire jouer milieu devant 100 000 personnes en Coupe d'Europe. (Gérald) Passi, à son arrivée, était un bon milieu de D2. Santini a fait de nous des internationaux. Il n'avait pas peur de prendre des risques. On avait le milieu le plus jeune de France.» Delpech se souvient avoir rejoint «un onze très équilibrée, presque toujours en 4-4-2, très fort pour faire déjouer l'adversaire.» «Une équipe avec des gens au caractère trempé, à qui on le fait pas, comme Tarantini, Tihy, Lestage ou Marcico, et des jeunes avec qui l'amalgame a fonctionné, confirme Didier Pitorre, quelque chose qui ressemblait à l'OGC Nice jusqu'au départ de Cobos. Trois jours après la déroute à Moscou en UEFA (1-5), ils allaient gagner à Paris (3-2). C'était costaud».

L'état de grâce dure jusqu'à l'automne 1987 et l'élimination en Coupe de l'UEFA contre le Bayer Leverkusen, futur vainqueur, dans une équipe ou débutent Debève (17 ans) et Pavon (18 ans). La suite est un engrenage dans la fadeur et l'échec. «C'est difficile pour un entraîneur de faire l'unanimité, encore plus à ce niveau d'exigence, résume Delpech. Ce n'est pas évident d'avoir toujours le même niveau d'implication, et Santini était très pointilleux...» Pour un recrutement heureux (Rocheteau) puis un passable (Khidiatouline), Toulouse se plante avec Demol et ne capitalise pas sur sa période faste. «Avec 38 millions de francs de déficit à mon arrivée, c'était vite vu pour faire venir de grands joueurs» tranche le président Delsol. «Une partie du groupe ne supportait plus le rythme d'entraînement qui lui avait permis de réussir, décrypte Despeyroux. Santini avait un cadre de travail, mais à Toulouse, ville du Sud, on s'enflamme vite. Des têtes ont enflé. La relation arrivait à sa fin.» «Un ou deux contrats non renouvelés, des incompréhensions, des tensions : ça va vite dans un club, explique Delpech. Santini a tiré le maximum de ce groupe. On peut éventuellement regretter qu'il ne l'ait pas pris plus tôt. Pour le reste, c'est le club en entier qui n'a pas réussi à prendre le bon virage. La suite l'a prouvé.»

Santini, lui, en a fait assez pour être très sollicité quand le conseil d'administration se sépare de lui. Même si la trajectoire descendante de son passage à Toulouse l'a profondément agacé, la personnage s'était déjà construit. «Santini, c'est respect total ou rupture totale, dit Despeyroux. Tout ce qu'il a fait depuis le montre. A Auxerre, si un jour Guy Roux dit un mot de travers, ce sera le feu.» Son quasi mutisme (prix Citron FF en 1987), sa susceptibilité personnelle (il règlera des comptes avec Stopyra en 1989 par presse interposée), sa faculté à trancher dans le vif (Tarantini en fit les frais), son obsession pour la dimension «athlétique» des joueurs : Jacques Santini avait déjà dressé les grands traits de sa personnalité et de sa méthode dans une ville où le foot ne s'est jamais senti durablement chez lui. «Santini peut être efficace dans un club qui lui ressemble, juge Despeyroux. Il aime la formation, il a de l'ambition, mais il ne lui faut pas être trop médiatisé. Santini est fidèle, sensible et têtu. C'est le profil de... l'AJ Auxerre.»

merci pour l'article !

Admettez-vous les critiques ?

« Les critiques, elles font avancer. Et j'ai le respect de ceux qui
travaillent, qui ont des responsabilités dans leur métier. Mais que
diraient-ils si on se mettait à donner notre avis sur eux, dans leur
monde professionnel. Nous, dans le football, nous sommes des
professionnels, nous ne sommes pas là, à de tels postes,
par hasard. »

J'aime bien cette interview de Mobaerts, c'est vraiment quelqu'un d'attachant et avec les pieds sur terre, on peut être d'accord ou non avec lui, mais il a des principes et il s'y tient, et ça je pense que c'est une qualité. J'ai juste voulu citer ce passage parce que je ne suis pas d'accord avec lui, chacun d'entre nous sommes un jour ou l'autre jugés dans notre métier, je suis enseignant et dans notre métier les élèves et les parents d'élève ne se gènent pas pour nous juger, qui n'a jamais entendu dire "celui-ci c'est un bon ou un mauvais prof", qui ne l'a pas dit? et c'est pareil dans tous les métiers. Le métier d'entraîneur n'est pas différent des autres, il est juste plus médiatisé, c'est la seule différence.
Sinon ce que j'apprécie chez lui, c'est sa faculté quand ça ne marche pas à se remettre en cause, on vient de voir en effet qu'il a beaucoup recherché avant de trouver la bonne formule dans les deux derniers matchs, en espérant que ce soit vraiment la bonne!! Par contre il est parfois agaçant dans es analyses d'après match, sans doute pour protéger les joueurs....

Le face a face avec les pithoun du tfc dans telefoot ce matin si ça vous interesse .

APRÈS AVOIR BEAUCOUP tâtonné
et produit un jeu trop amidonné, quasiment
sans marquer (deux buts en sept
matches), Toulouse, vainqueur coup
sur coup de Marseille (1-0) et Strasbourg
(4-2), a remis son football à
l’endroit. Il est encore un peu tôt pour
pouvoir affirmer que le Téfécé a trouvé
la bonne recette, mais Erick Mombaerts
peut désormais plancher sur
une base plus solide : « Il ne nousmanquait
pas grand-chose. Juste un peu de
confiance pour concrétiser ce qu’on
essaye de mettre en place, assène le
coach. La victoire sur Marseille a mis
en avant nos valeurs de combattants ;
celle sur Strasbourg notre réalisme.
Mais on ne peut pas se contenter de ça.
Ce n’est qu’une étape, il faudra être
plus exigeants pour garder le même
comportement mental. »
Devant Auxerre, tout à l’heure, les
hommes de Mombaerts passeront un
test important. L’entraîneur toulousain
n’a pas fait de mystère sur la
composition de son groupe. Il déploiera
le même dispositif offensif qui avait
perturbé Marseille jusqu’à l’expulsion
d’Arribagé (22e). Vingt minutes
d’audace et de fulgurance, où Bergougnoux
était parvenu à inscrire son premier
but sous le maillot violet. L’ancien
Lyonnais sera donc de nouveau placé
en soutien de Santos, dans l’axe,
Moreira évoluera à droite et Batlles
dans le couloir gauche.
Bergougnoux :
« Un régal »
« Une équipe est en train de naître,
explique l’ancien Marseillais, et le
coach a raison de s’appuyer sur un
schéma tactique qui gagne. Je suis
droitier mais ça ne me dérange pas
d’être à gauche. J’ai déjà joué comme
ça avec Lizarazu àMarseille. Je lui laissais
le couloir, ça collait avec son tempérament
et on avait réussi à créer
quelque chose. Je crois qu’avec
Mathieu, très attiré lui aussi vers
l’avant, on peut aussi former une
bonne doublette. »
En apparence, tout le monde semble
ravi de ce dispositif. Et Mombaerts ne
veut pas attacher plus d’importance
que cela au désir très vif de Moreira de
jouer en position axiale : « Nous avons
une priorité : l’équilibre de l’équipe et
son efficacité. Je demande que tout le
monde oeuvre dans ce sens-là et pour
le moment Daniel (Moreira) l’a bien
fait. Savoir faire des sacrifices ne peut
que nous souder davantage. » Bryan
Bergougnoux, lui, n’a pas d’états
d’âme. Il veut du temps de jeu et, jusqu’à
la semaine dernière, il se disait
« impatient et frustré. Je suis venu à
Toulouse parce que je ne jouais pas
assez à Lyon. Mais là-bas, j’étais en
train de faire mon trou en jouant derrière
Wiltord quand je me suis blessé à
la cheville. En soutien du 9, c’est là que
je me sens bien ». Que pense-t-il de
son association avec Santos ?
« Quand je suis entré en jeu contre
Nice (0-2), on n’avait pas joué
ensemble une seule fois. Même pas en
amical. Mais avec lui, on est vite au
parfum. Ses appels et contre-appels,
c’est ce qui se fait de mieux. Pour moi,
c’est un régal. »
GUY ROGER (avec N. S.)l'Equipe du jour

FOOTBALL. AU QUART DU CHAMPIONNAT, L'ÉQUIPE TOULOUSAINE SEMBLE AVOIR ENFIN TROUVÉ SON RYTHME DE CROISIÈRE.
TFC : l'équilibre

Quatre Toulousains, pour sûr, ne disputeront pas le mach amical TFC-Athletic Bilbao, vendredi à 18 heures à Anglet. C'est le prix des fenêtres internationales, qui voient les meilleurs rallier les compétitions de la FIFA, et Toulouse n'y échappe évidemment pas: Bergougnoux et Ebondo sont partis avec les Espoirs français, Santos avec la Tunisie et Fodé Mansaré avec la Guinée.
Plusieurs autres joueurs devraient manquer cette rencontre d'entretien, dans laquelle Erick Mombaerts a l'intention de procéder à quelques essais: Congré est volontairement mis au repos (en accord avec le sélectionneur des Espoirs, René Girard) pendant une semaine afin d'éviter une possible fracture de fatigue sur le tibia; Mathieu, blessé dimanche soir contre Auxerre, souffre d'un problème musculaire au flanc gauche, dont la gravité sera déterminée après l'échographie que passe le joueur aujourd'hui avec le Dr Bichon; Abdessadki soigne un problème chronique à la cheville; et Ebondo devra faire attention à sa cuisse, quand bien même il est sélectionné avec les Bleuets...

En clair, la trêve internationale est véritablement la bienvenue alors que le championnat vient de basculer dans son deuxième quart: «on arrive à la fin du début de la saison», avait situé Frédéric Hantz, l'entraîneur du Mans, la semaine dernière.

«Si on prend la fin de cette période», analyse Erick Mombaerts, «on peut dire qu'on est sur une phase de progrès. On a trouvé, notamment contre Auxerre, une forme d'équilibre sur laquelle il convient de bâtir».

LE MENTAL, DÉCISIF
Il aura fallu dix matches aux Toulousains pour trouver un rendement digne de la valeur de cet effectif, sérieusement renforcé cet été, mais qui n'a pas donné sa pleine mesure de suite. Logique compte tenu des nombreuses arrivées qu'il a fallu digérer.

Logique aussi compte tenu des blessures de longue durée (Taider n'a toujours pas repris), du replacement de certains joueurs (Emana et Moreira)... et de l'investissement de chacun. On ne reviendra pas, là, sur les tremblements qui ont secoué les vestiaires à une certaine époque. Mais, comme le souligne volontiers l'entraîneur toulousain, lui aussi amené à se poser des questions, «ce qui a changé et nous a permis d'en arriver là, c'est ce fameux état mental. C'est là dessus que se bâtit, que se greffe le jeu, la solidarité, la discipline, l'engagement et l'agressivité. Je pense toutefois qu'on peut encore gagner en agressivité défensive».

La remarque ne concerne pas forcément Achille Emana. Mais on comprend difficilement qu'Artur Jorge, le sélectionneur du Cameroun, puisse faire l'impasse sur ce joueur - il préfère le tandem Mbami (PSG)-Saïdou (Galatasaray) - qui symbolise au mieux le nouveau TFC: revenu à ses premières amours, la récupération du ballon dans l'axe, Emana récolte peu à peu le fruit de son travail et l'élévation de son niveau de jeu.

«On ne veut pas me faire confiance en équipe nationale, ce n'est donc pas la peine de me sélectionner pour aider les autres à s'entraîner», explique-t-il, en rappelant que la coupe d'Afrique des nations et le Mondial 2006 restent ses priorités. Sauf que, ce samedi, Achille ne pourra prétendre à Cameroun-Egypte: il se marie, à Toulouse...

Patrick Boudreaul la depche

A savoir que le matchs amical contre l'arhletico bilbao à été ANNULE.

Source: Site off

Article maxifoot

Toulouse revoit la vie en rose



Après un début de saison catastrophique, le Téfécé est parvenu à redresser la barre. Il reste aujourd'hui sur trois victoires consécutives et pointe à la dixième place du classement de Ligue 1. Feu de paille ou véritable embellie ?

Les raisons d'un départ raté

Toulouse a bien entamé son championnat en battant Sochaux au stade Bonal (1-0). Mais ceux qui ont vu dans ce succès l'avant-goût d'une saison réussie ont bien vite dû déchanter : les hommes d'Erick Mombaerts ne vont plus gagner durant les six journées suivantes (4 défaites, 2 nuls). Une défaite au Stadium contre Nice et une autre au Parc, toutes deux sur le score de 2-0, vont lancer la période noire toulousaine. Deux matches nuls contre Lille (0-0) et Saint-Etienne (1-1), puis deux nouvelles défaites face au Mans et Nantes (2-0 à chaque fois) vont clore ce passage à vide. Au soir de la 7ème journée, le Téfécé est 17ème de L1, au bord de la zone de relégation. Un constat inattendu car les dirigeants du club semblaient avoir réalisé un recrutement de qualité en associant des habitués de la L1 (Santos, Abdessadki, Mansaré) à certains produits des meilleurs centres de formation du pays (Bergougnoux, 22 ans, Mathieu, 21). Le fait d'avoir conservé la colonne vertébrale Revault-Arribagé-Emana-Moreira devait également être un gage de résultats.

Comment dans ce cas expliquer le faux-départ de Revault et des siens ? Tout d'abord, n'oublions pas qu'à l'aube de cette nouvelle saison, le TFC restait sur 8 défaites d'affilée en championnat. Certes, ce creux répondait davantage à un relâchement de l'équipe après qu'elle a obtenu son maintien qu'à une réelle faillite collective. Mais il a forcément laissé des traces. Heureusement d'ailleurs que Toulouse a remporté son premier match en 2005/2006, quelle série cela aurait donné sinon ! La lente intégration des recrues a elle aussi joué un rôle dans cette stagnation. Pour preuve, c'est le secteur offensif, le plus bouleversé à l'intersaison, qui s'est révélé le talon d'Achille de l'équipe aux mois d'août et de septembre (2 buts marqués en 8 rencontres). Jérémy Mathieu perdu sur l'aile gauche, Abdessadki en-dessous de son niveau, Mansaré peu productif, Bergougnoux exclu lors de sa première titularisation et un duo Moreira-Santos en panne d'automatismes... Difficile de marquer des buts dans ces conditions !

Le déclic face à l'OM

Pour stopper la descente aux enfers de son équipe, l'entraîneur Erick Mombaerts n'a eu de cesse de la modifier. Malgré quelques tentatives de 4-3-3, à Lille par exemple, le 4-4-2 semble avoir sa préférence. Arribagé, Aubey ou Dao composent la défense centrale. Sur les flancs, les titulaires sont généralement Ebondo à droite, et Mathieu ou Congré à gauche. Dans l'entrejeu, il a fallu trouver un soutien à l'indispensable Achille Emana. Mathieu, Dieuze et Cardy s'y sont essayés. Abdessadki, Giresse, Bonnet, Mansaré et Battles ont tour à tour occupé les ailes. En attaque, Moreira peut redescendre milieu droit, Santos et Bergougnoux occupant respectivement une position d'avant-centre et de «neuf et demi» . A force de tâtonnements, Mombaerts est parvenu à dégager une base fixe : Arribagé, Aubey, Congré, Emana, Moreira. L'intégration de Laurent Battles, buteur à Strasbourg, et de l'ancien Lyonnais Bryan Bergougnoux, qui reste sur deux réalisations consécutives à domicile, se sont également révélées particulièrement payantes.

On ne le dira jamais assez, le mental d'une équipe a des conséquences bien plus importantes sur ses résultats que n'importe quel changement tactique. La victoire face à l'Olympique de Marseille à domicile lors de la 8ème journée en est la meilleure démonstration. Réduits à dix dès la 21ème minute de jeu, les Violets vont tenir face à un OM oppressant et finalement remporter leur première victoire depuis presque deux mois. Les mots du nouveau-venu Laurent Battles à l'issue de la rencontre traduisaient bien l'impression de renaissance qui régnait dans l'effectif du Téfécé : «On a fait preuve de beaucoup de solidarité. Ce soir la réussite qui nous manquait depuis deux matches a tourné.» Le déclic s'est confirmé lors des matches suivants. Malgré des faiblesses encore visibles, Toulouse a remporté deux nouvelles victoires à Strasbourg (2-4) puis contre Auxerre (2-0). En trois matches, Le TFC a ainsi inscrit 7 buts en n'en encaissant que deux. Pas étonnant de retrouver les coéquipiers de Bergougnoux à la 10ème place.

Le Téfécé va-t-il continuer sur sa lancée ?

Les trois victoires consécutives du TFC ne doivent pas masquer ses défauts persistants. Jusqu'à maintenant, il n'a battu que des adversaires de bas de tableau (Sochaux, Strasbourg) ou en méforme (Marseille, Auxerre qui venait d'être éliminé de la Coupe UEFA). Au stade de La Meinau, il a montré des faiblesses défensives plutôt inquiétantes dans un match il est vrai un peu fou. L'équipe fait parfois preuve de naïveté, surtout en défense, à l'image des deux buts marqués par Pauleta lors de PSG-TFC le 13 août dernier. Surtout, après la bonne saison dernière, les coéquipiers de Daniel Moreira sont désormais attendus sur toutes les pelouses de France. Cet été, on ne parlait plus d'eux comme candidats au maintien mais comme outsiders au titre de champion ! Le recrutement a été l'un des plus remarqués de France, l'équipe se devait de passer un cap. Reste à savoir si elle n'a pas grandi trop vite, et si les jeunes joueurs toulousains supporteront ce nouveau statut.

Depuis sa victoire face à Marseille, les Violets n'ont fait que progresser de match en match. D'abord offensivement, en passant quatre buts à Strasbourg (4-2) lors de la 9ème journée, puis défensivement, en préservant l'invincibilité de Revault face à Auxerre (2-0) samedi dernier. Des progrès sur lesquels Erick Mombaerts a insisté à l'issue de ce succès : «Par rapport au début de saison, j'ai apprécié la façon dont on a procédé aujourd'hui. La maîtrise, c'est ça.» Mais comme le dit lui-même le technicien toulousain, «le problème, maintenant, c'est de durer.» Dans sa traversée du tunnel, Toulouse a acquis des repères qu'il n'avait pas en début de saison. L'amalgame entre les jeunes formés au club (Ebondo, Dao, Aubey, Cardy) et les joueurs expérimentés (Battles, Revaut, Arribagé, Moreira) est en train de prendre. Avec une moyenne d'âge à 23 ans, Toulouse est promis à un bel avenir cette saison, mais aussi les suivantes. Et au TFC, on travaille dans la continuité : le maintien de Mombaerts à la tête de l'équipe par le président Olivier Sadran le prouve.

Après 10 journées, difficile de tirer des conclusions sur le niveau qu'aura le Téfécé cette saison. L'équipe a alterné le très mauvais puis le bien meilleur. Toutefois, après de nombreux essais, l'entraîneur Erick Mombaerts a réussi à dessiner les contours d'une équipe compétitive, tout en faisant jouer une forte concurrence à chaque poste.

Foot - L1 - Toulouse : Batlles indisponible




Erick Mombaerts est confronté à un problème qu'il n'avait encore jamais rencontré cette saison, l'absence de Laurent Batlles, suspendu. Face à cette indisponibilité, le coach toulousain devra réorganiser son milieu de terrain, sans toucher à son 4-4-2. Il pourrait ainsi titulariser Fodé Mansaré, de retour de Guinée. Les retours de blessure de Dao et d'Aubey devraient leur permettre d'être titulaires en défense centrale. Congré sera aligné à droite et, à gauche, Mathieu, remis de son problème musculaire aux abdominaux, devrait également débuter la partie. Lièvre (cuisse), Taïder (reprise), Abdessadki (cheville) et Bonnet (cuisse) ne joueront pas au stade Marcel-Picot.

Emana et Dieuze (ou Cardy) devraient occuper l'axe du milieu de terrain. Devant, Santos et Moreira devraient former le duo d'attaque. Les Espoirs Bergougnoux et Ebondo sont revenus mercredi après-midi et s'entraîneront avec le groupe jeudi. Ils devraient être remplaçants samedi.

gm0022 a écrit:

Foot - L1 - Toulouse : Batlles indisponible




Erick Mombaerts est confronté à un problème qu'il n'avait encore jamais rencontré cette saison, l'absence de Laurent Batlles, suspendu. Face à cette indisponibilité, le coach toulousain devra réorganiser son milieu de terrain, sans toucher à son 4-4-2. Il pourrait ainsi titulariser Fodé Mansaré, de retour de Guinée. Les retours de blessure de Dao et d'Aubey devraient leur permettre d'être titulaires en défense centrale. Congré sera aligné à droite et, à gauche, Mathieu, remis de son problème musculaire aux abdominaux, devrait également débuter la partie. Lièvre (cuisse), Taïder (reprise), Abdessadki (cheville) et Bonnet (cuisse) ne joueront pas au stade Marcel-Picot.

Emana et Dieuze (ou Cardy) devraient occuper l'axe du milieu de terrain. Devant, Santos et Moreira devraient former le duo d'attaque. Les Espoirs Bergougnoux et Ebondo sont revenus mercredi après-midi et s'entraîneront avec le groupe jeudi. Ils devraient être remplaçants samedi.

C'est un bon article qui nous donne quelques actualités sur notre équipe...

Ricard a écrit:

gm0022 a écrit:

Foot - L1 - Toulouse : Batlles indisponible




Erick Mombaerts est confronté à un problème qu'il n'avait encore jamais rencontré cette saison, l'absence de Laurent Batlles, suspendu. Face à cette indisponibilité, le coach toulousain devra réorganiser son milieu de terrain, sans toucher à son 4-4-2. Il pourrait ainsi titulariser Fodé Mansaré, de retour de Guinée. Les retours de blessure de Dao et d'Aubey devraient leur permettre d'être titulaires en défense centrale. Congré sera aligné à droite et, à gauche, Mathieu, remis de son problème musculaire aux abdominaux, devrait également débuter la partie. Lièvre (cuisse), Taïder (reprise), Abdessadki (cheville) et Bonnet (cuisse) ne joueront pas au stade Marcel-Picot.

Emana et Dieuze (ou Cardy) devraient occuper l'axe du milieu de terrain. Devant, Santos et Moreira devraient former le duo d'attaque. Les Espoirs Bergougnoux et Ebondo sont revenus mercredi après-midi et s'entraîneront avec le groupe jeudi. Ils devraient être remplaçants samedi.

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yes mais je suis tjs sceptique sur les compos du tèf par l'équipe.Elles sont rarement vraies...