[Spécial O.L]

Lyon sera champion de France sans aucun doute.

Lyon-Manchester: les clés du match

H-5 avant le grand match... Petite révision pour briller devant la télé, pizza en main.

Lyon doit tenir le choc en défense
C'est le secteur du jeu lyonnais qui a été le plus critiqué depuis le début de la saison. Sur le papier, il y a de quoi être inquiet. Sans son défenseur central brésilien Cris, convalescent, avec un Grégory Coupet qui tarde à retrouver son meilleur niveau, et tant que Fabio Grosso ne redeviendra pas le champion du monde qu'il a été, la défense lyonnaise ne paye pas de mine. Surtout face à l'attaque de Manchester. Christiano Ronaldo, le petit prodige portugais, Wayne Rooney, le bulldozer anglais, le technicien argentin Carlos Tevez et l'éternel ailier gallois Ryan Giggs.

Marquer un but, voire plus si affinités
Lyon reçoit ce soir. Donc doit essayer de faire la différence avant le match retour, à Old Trafford, où une seule équipe française s'est imposée, Marseille, en 1999-2000, sur un but de William Gallas. L'attaque lyonnaise paraît plus forte que celle de l'an dernier, mais moins expérimentée. Benzéma-Ben Arfa, ça fait plus peur que Fred ou Baros l'an passé. Sauf que selon l'Equipe, Ben Arfa sera remisé ce soir sur le banc, au profit d'un milieu plus défensif, François Clerc.

Réussir enfin à devenir une équipe populaire
Lyon, champion de France depuis sept ans, n'est toujours pas l'égal de l'OM ou de Saint-Etienne dans les cœurs des supporters français. Il manque ce grain de folie, cet exploit européen qui transformera ce Robocop footballistique en grande équipe. Contre Manchester, Lyon en a l'occasion.

Enrayer la mauvaise dynamique lyonnaise
Alors que Manchester vient de passer quatre buts à Arsenal - un Arsenal diminué, certes, mais Arsenal tout de même-, les Lyonnais ont démarré l'année 2008 sans convaincre. Laborieux en Coupe, battant difficilement des équipes de division inférieure, Lyon a beaucoup perdu en championnat, dernièrement au Mans (1-0). Toujours en tête en championnat, l'OL ne compte plus qu'un point d'avance sur Bordeaux.

Citation :

Réussir enfin à devenir une équipe populaire
Lyon, champion de France depuis sept ans, n'est toujours pas l'égal de l'OM ou de Saint-Etienne dans les cœurs des supporters français. Il manque ce grain de folie, cet exploit européen qui transformera ce Robocop footballistique en grande équipe. Contre Manchester, Lyon en a l'occasion.

Mouais, je ne suis pas franchement convaincu. Si Lyon compte moins de supporters que l'OM ou Sainté, c'est à cause de son président à mon avis. Aussi, je ne pense pas qu'une qualification face aux anglais changera la donne.

oui je pense come toi Merlu, si on n'aime pas Lyon c'est en grande partie à "faute" de JMA alors ça me fait bien rire quand je l'entends à la radio dire que ça le chagrine ! S'il essayait de faire une grande équipe au lieu d'affaiblir ses adversaires français et s'il prenait des stars que lui peut se payer et pas nous, et pas Grosso car c'est pas une star pour moi lui !

Rapide 1r2tfc , j' allais le dire...

L'OL N'A « PAS BESOIN DE REMOBILISATION »


Deuxième sommet en cinq jours. Après Manchester, l'OL se mesure à Bordeaux, son dauphin seulement distancé de trois points. Pour les Lyonnais, pas de risque d'indigestion européenne, ils affirment qu'ils seront prêts à relever le défi.<hr style="CLEAR: both; VISIBILITY: hidden; HEIGHT: 1px">
Tourner la page


Tout le monde s'accorde à le dire, Alain Perrin en tête, l'OL doit « tourner la page de la Ligue des champions ». Mais avant de le faire définitivement pour cette saison, les Lyonnais cherchent à bien faire passer l'élimination à Manchester (1-1, 0-1). « Il n'y a pas eu de coup d'arrêt. L'OL a fait honneur à son rang de meilleur club français », veut croire Jean-Michel Aulas. « Cela s'est joué à très peu de choses, embraie Perrin. On n'a pas à rougir. Ça ne remet pas en question la progression du club. Il suffit de regarder le nom des autres éliminés. » L'entraîneur lyonnais estime même que c'est un mal pour un bien. « On se concentre encore plus sur les compétitions nationales. » La perspective d'un doublé Coupe-championnat est, de fait, alléchante. Reste à confirmer dimanche contre Bordeaux.


A VOIR AUSSi




Bordeaux, le favori selon Aulas


L'OL n'a pas toujours bien su gérer ses matches de L1 suivant des rendez-vous européens. Avec la réception des Girondins, placés en embuscade, le risque est encore plus grand. D'ailleurs, Jean-Michel Aulas est passé vendredi par Tola-Vologe pour rencontrer les joueurs. Et remobiliser les troupes ? « Non, il n'y a pas besoin de remobilisation, affirme le président lyonnais. Selon tous les sondages des joueurs et des entraîneurs, Bordeaux est le favori du championnat. A nous de leur montrer le contraire. Les joueurs savent qu'un septième titre d'affilée n'est réalisé que par les plus grands. » Pour Aulas, ce match entre le premier et le deuxième de L1 s'apparente à « une demi-finale de championnat ou à un tour préliminaire de Ligue des champions ». « Comme on a envie d'y retourner rapidement, la motivation est toute trouvée. »

Boumsong et Fred sur le banc ?


« Pas agacés plus que ça » (dixit Perrin) par les pronostics accordés aux Girondins, les Lyonnais voient en la réception de Bordeaux l'occasion de justifier leur statut de patron. « On veut mettre un bon coup de collier pour montrer que Lyon est devant », indique Karim Benzema. Mais ils se gardent de penser qu'une victoire plierait définitivement le sort de cette saison. « Il faudra continuer à avancer avec des déplacements à Marseille, Valenciennes ou Nice par exemple », souligne Perrin. Face à Bordeaux, qui « a laissé filer le championnat la Coupe de l'UEFA pour se concentrer sur le championnat », l'entraîneur lyonnais est « tenté d'aligner la même équipe qu'à Manchester ». Boumsong et Fred en seraient donc encore quittes pour s'asseoir sur le banc.

Interrogé de nouveau sur le brûlant sujet du poste, Benzema a très largement atténué ses propos de samedi dernier au Stade de France. « J'aime bien jouer avec Fred, avec qui je m'entends bien sur et en dehors du terrain. Il y a toujours ce problème du côté gauche mais on verra dimanche ce que fera le coach. Moi, je ne peux pas décider à sa place. » Preuve que si tout est loin d'être aplani à l'OL, les Lyonnais sont prêts à se serrer les coudes et faire mauvaise fortune bon coeur pour finir la saison au sprint.

Aulas est vraiment maladroit dans ses déclarations Lui-même qui se plaignait des propos de Ferguson au sujet de Benzema juste avant la double confrontation contre Manchester United ne devrait pas en faire de même vis-à-vis des Girondins de Bordeaux ... Dans les deux cas, il s'agit de perturber l'adversaire et je trouve ça un peu idiot !!

Oui c est clair , en attendant Lyon va être champion de France , car franchement je vois pas qui pourrais les battre à parts Bordeaux..
Mais on peut dire merci les arbitres..
Si Lyon décide de recruter l' année prochaine des grands joueurs et qui en plus , ils prennent presque tous les joueurs de France pour appauvri les clubs., Le championnat sera médiocre , à tiens pour Aulas , le TFC vend Gignac...

Aulas... Aulas... Aulas...

http://fr.youtube.com/watch?v=jg1tM2-UyJI

Bah il a pas tout à fait tort quelque part même si son discours pue la langue de bois à 100000km

il pue l'hypocrisie son discours effectivement!
Pauvre Perrin, il faisait vraiment marionnette hier...

Lyon: Réveillère pisté par la Fiorentina
Les dirigeants de la Fiorentina cherchent à renforcer leur formation en vue de la Ligue des Champions l'année prochaine. Selon la Gazzetta dello Sport, la Viola aurait, notamment, dans ses petits papiers le latéral français de Lyon, Anthony Réveillère. Selon le quotidien transalpin, le club préparerait un contrat de 4 ans à proposer à l'international tricolore assorti d'une offre de 5 millions d'euros aux dirigeants lyonnais

Citation :

Coupet quitte Lyon !

Sous contrat avec l'OL jusqu'en 2010, Grégory Coupet ne sera plus Lyonnais la saison prochaine. Le gardien international a officialisé son départ vendredi sur la chaîne du club rhodanien. Tottenham, disposé à aligner les trois millions d'euros demandés par Lyon, est sur les rangs pour engager le septuple champion de France.

Coupet quitte Lyon !

Sous contrat avec l'OL jusqu'en 2010, Grégory Coupet ne sera plus Lyonnais la saison prochaine. Le gardien international a officialisé son départ vendredi sur la chaîne du club rhodanien. Tottenham, disposé à aligner les trois millions d'euros demandés par Lyon, est sur les rangs pour engager le septuple champion de France

Grégory Coupet a confirmé son départ à la veille de la finale de la Coupe de France. (Reuters)
Grégory Coupet ne sera plus Lyonnais la saison prochaine. Le gardien de l'équipe de France souhaite partir et l'a confirmé vendredi soir sur OLTV, la chaîne du club lyonnais. A 35 ans, l'ancien Stéphanois, septuple champion de France avec les Gones mais miné par une ambiance au sein du vestiaire rhodanien en déliquescence, a donc décidé de franchir le pas, lui qui par le passé n'avait jamais caché son intention de terminer sa carrière de joueur à l'étranger, si possible dans un pays anglophone. Jean-Michel Aulas, le président de l'OL, ne s'opposera pas au départ de cet historique à qui aurait été proposé un rôle d'entraîneur des gardiens dans les années à venir.

La finale de Coupe de France, samedi soir au Stade de France, entre l'OL et le PSG, sera ainsi la dernière apparition de Coupet sous les couleurs olympiennes. Selon le quotidien britannique The Sun, qui cite une source proche de l'OL, "c'est vrai que Tottenham est séduit par Coupet. Il y a aura d'ailleurs une annonce à ce sujet cette semaine". Dans un élan semblable à celui de ses dirigeants, qui ont publié un communiqué à ce sujet sur le site du club dans l'après-midi, l'intéressé a cependant calmé cette rumeur l'envoyant chez les Spurs la saison prochaine.

La piste Lloris relancée ?

Un contrat de trois ans l'attendrait pourtant à Tottenham où Juande Ramos, l'entraîneur espagnol du club, aurait demandé à ses dirigeants, à en croire la presse britannique, de formuler une offre de trois millions d'euros, soit le montant de la clause libératoire du joueur. Si cette proposition paraît moins alléchante sportivement qu'un challenge à Arsenal, au Bayern Munich ou à l'AC Milan, trois grosses écuries européennes à la recherche d'un gardien, elle reste juteuse pour un joueur qui, à 35 ans, n'a plus la même la même cote sur le marché des transferts.

Un marché qui va s'animer dans les prochains jours suite à cette annonce. Si "le club confirme que Rémy Vercoutre a formalisé mercredi la prolongation de son contrat pour une durée de deux ans" en tant que numéro deux dans la cage de l'OL, son président, Jean-Michel Aulas, va devoir se pencher activement sur le recrutement d'un premier choix. Un gardien qui pourrait être Hugo Lloris Le Niçois, sollicité et tenté par l'AC Milan, ne verrait pas d'un mauvais oeil une étape supplémentaire en France, et qui mieux que Lyon peut lui permettre de franchir un palier et gagner en assurance ? Sans doute aucune autre écurie de Ligue 1.

Citation :

Hatem Ben Arfa a de grandes chances de quitter prochainement l'Olympique Lyonnais selon les informations de L'Equipe. Consigné sur le banc de touche lors de la finale de la Coupe de France contre le Paris-SG samedi soir (1-0 a.p.), le milieu de terrain international, qui a refusé de prolonger son contrat (2010), reste muet sur son avenir, mais tout indique qu'il défendra d'autres couleurs l'an prochain. L'Olympique de Marseille serait particulièrement intéressé par sa venue.

«Pape Diouf m'en a parlé la semaine dernière, a expliqué Jean-Michel Aulas. Je lui ai dit qu'on ne ferait pas la même erreur que Marseille lorsqu'on voulait Ribéry et que si l'OM était capable de se mettre à la hauteur des autres clubs, il n'y aurait pas de problème». Selon le dirigeant rhodanien, le transfert pourrait se réaliser entre 15 et 20 millions de francs, mais rien n'indique que l'OM soit prêt à mettre ce prix sur la table. Le club espagnol de Villarreal est une autre piste, tout comme celle menant à l'AS Roma où un possible échange avec le milieu brésilien, Mancini, est évoqué

Tin mais je serais bien dégoutée qu'il parte à Marseille, pas là bas quoi !!!
Et puis tu peux pas rester en France aussi non, genre va à Bordeaux je sais pas moi..

C'est quoi ce journal qui parle encore en francs?

Ca prouve bien que c'est devenu un torchon

Perrin suspendu aux lèvres d'Aulas

L'entraîneur de l'Olymique Lyonnais, Alain Perrin, saura de quoi son avenir sera fait lundi prochain, date du conseil d'administration du club. Mais le technicien rhodanien, le premier de l'histoire de l'OL à avoir réalisé le doublé Championnat-Coupe de France, semble proche de la sortie. C'est du moins ce qu'a laissé entendre son président, Jean-Michel Aulas.

Le sort d'Alain Perrin ne semble plus faire l'ombre d'un doute pour son présdient, Jean-Michel Aulas. (Reuters)
A Chelsea, seuls les vainqueurs restent, d'où le licenciement d'Avram Grant. A Lyon, c'est tout l'inverse qui semble se dessiner. Malgré les conquêtes d'un septième titre consécutif et de la Coupe de France - le premier doublé de l'histoire du club -, le sort d'Alain Perrin sur le banc de l'OL se précise de jour en jour. Mais pas dans le sens où l'entraineur rhodanien l'aurait espérer.

C'est en tout cas ce qui transpire d'une interview accordé au Progrès par le président lyonnais, Jean-Michel Aulas. Alors que les rumeurs vont bon train sur le nom du futur homme de banc des Gones, le boss de l'OL a indiqué qu'il donnerait sa décision sur l'avenir de Perrin lundi prochain, lors du conseil d'administration: "Tout le monde sait qu'il n'y a jamais eu de problème entre Alain Perrin, Bernard Lacombe (le direceur sportif, ndlr) et moi-même. Et ce matin (hier), nous avons discuté pour savoir comment cela pourrait se passer en cas de départ." Départ, le mot est lâché.

Aulas: "Quoiqu'il arrive, il y aura une forme d'injustice..."

Quoiqu'en dise Aulas, le successeur de Gérard Houllier sur le bord de touche de Gerland, arrivé l'été dernier, n'a jamais fait l'unanimité au sein de l'organigramme olympien. Ses choix tactiques ont parfois été incompris, ce qui a poussé son président à se demander dès cet hiver, alors que Lyon voyait Bordeaux revenir en Ligue 1, qui pourrait le remplacer. "C'est une situation compliquée, explique-t-il. Aujourd'hui, nous sommes devant deux entraîneurs (Perrin et Galthié, son assistant) qui ont réussi un parcours exceptionnel grâce aux joueurs et à l'institution, certes, mais qu'il convient de respecter."

Si, en terme de jeu, l'OL a paru moins dominateur cette saison, c'est aussi et surtout parce qu'il a enfin trouvé à qui parler avec les Girondins. Mais Aulas, habitué aux titres faciles depuis sept ans, n'y a visiblement pas trouvé une satisfaction suffisante pour reconduire Perrin: "La décision n'a pas été facile, car ils ne m'ont pas facilité la tâche [...] On sait que le plus important dans un club est la cohésion entre le staff et les joueurs. Quoiqu'il arrive, il y aura une forme d'injustice. C'est pour cela qu'il ne faut pas en rajouter" Entre les lignes, l'entraîneur lyonnais aura compris...

Citation :

Plus personne ne comprend la communication de l'Olympique Lyonnais. Alors que l'on pensait le départ d'Alain Perrin effectif, par la voix de son président Jean-Michel Aulas annonçant du changement à la tête de l'effectif gone, l'ancien coach du FC Sochaux ne désarme pas et s'imagine en manager de l'équipe, malgré les dissensions nombreuses en interne. Il apparait pourtant que le doublé Coupe de France-championnat ne devrait pas lui permettre de sauver sa tête au sein de l'organigramme lyonnais. Les favoris pour lui succéder à la tête du septuple champion de France se nomment Luxemburgo, Luis Felipe Scolari, Claude Puel, mais surtout Didier Deschamps, qui s'est autoproclamé candidat à la reprise de l'équipe.

Chronique d'un départ annoncé ? PPH (passera pas l'hiver), le surnom officieux d'Alain Perrin, ne sera finalement resté qu'un printemps de plus dans la maison lyonnaise. Son excellent bilan comptable avec un historique doublé Coupe de France-Championnat n'aurait pas résisté aux pressions internes et une qualité de jeu incertaine. A moins que... Le communiqué du jour de l'Olympique Lyonnais joue avec les non-dits et retarde l'annonce comme pour mieux jouer avec les nerfs de la presse. Alain Perrin, lui, est comme Saint-Thomas. Il ne croit que ce qu'il voit noir sur blanc. Et sa démission forcée n'est pas à l'ordre du jour.

Trois entraîneurs en trois saisons ?

C'est tout le paradoxe de l'OL. Champion de France depuis sept saisons, le plus long règne jamais accompli par un club hexagonal, l'ogre de la Ligue 1 change fréquement de chef d'orchestre, malgré les titres acquis. Après le départ de Gérard Houllier à la fin de la saison dernière, le tandem Alain Perrin-Christophe Galtier a tenu les rênes lyonnais pendant une saison dite de transition, avec un nouveau groupe de joueurs ambitieux et des anciens plus réticents à suivre la méthode de l'ancien technicien sochalien. On se souvient de l'arrivée fracassante de ce dernier en terre gone, de sa prise de bec inaugurale avec Juninho, de ses errements tactiques, aussi, notamment à Barcelone en Ligue des Champions.

Alain Perrin a fait le dos rond et résisté tant bien que mal aux critiques, internes comme externes. Son bilan plaide pour lui. Jamais sous les ordres de Jacques Santini, Paul Le Guen et Gérard Houllier, l'OL n'avait réussi le doublé national. C'est désormais chose faite, même cahin-caha avec une fin de championnat plus difficile que prévu et une victoire en Coupe de France décrite par Grégory Coupet comme un hold-up.

Claude Puel, le favori

Le conseil d'administration de l'OL a "Il a également pris acte d'un certain nombre de disfonctionnements au niveau du management technique qui ont pesé tout au long de la saison sur le quotidien du groupe professionnel" et a donc pris les mesures qui s'imposaient pour lui, à savoir "la désignation d'un entraîneur général à la mission élargie et doté d'un contrat de plus longue durée". La mission qui sera confiée à ce nouvel homme fort est précisée. Il aura "pour objectif prioritaire de faire progresser en Champions League le club qui reste sur trois participations aux 1/4 de finale puis deux aux 1/8èmes de finale".

Parmi les noms qui circulent avec insistance revient celui de Claude Puel, le technicien de Lille. Sous contrat avec le Losc depuis 2002, l'ancien milieu de terrain et entraîneur monégasque ne serait pas ce nouveau challenge mais le président des Dogues, Michel Seydoux, ne veut pas en entrendre parler. Didier Deschamps, sans club depuis son départ de la Juventus Turin, est lui candidat déclaré pour le poste. Jean-Michel Aulas prospecte également à l'étranger. Son conseiller, Bernard Lacombe, aurait rencontré Wanderlei Luxemburgo au Brésil.

Alain Perrin, lui, croit toujours en sa bonne étoile et attend l'officialisation de son départ. Lors de l'émission Jour de Sport, sur Canal +, il a défendu son bilan et a confirmé que le président lyonnais hésitait encore sur son sort personnel. "Il m'a certifié qu'il n'avait pas pris contact avec d'autres entraîneurs", a-t-il expliqué, revenant sur les dissenssions qu'il a connu avec Robert Duverne, notamment. L'entraîneur du doublé peut-il se muer en manager ? Il a en tout cas joué son tapis. A Jean-Michel Aulas de mettre le sien ou de ne pas suivre ce coup de bluff.

Citation :

Cris pique sa crise ( )

L'intersaison s'annonce mouvementée à l'OL, et pas seulement pour dénicher le successeur d'Alain Perrin. Au sein de l'équipe lyonnaise,l'ambiance ne semble plus au beau fixe à en croire les déclarations de Cris, le défenseur brésilien, dans le magazine Lyon Foot.« Il n'y a plus d'esprit d'équipe à l'OL. (...) Chacun pense seulement à lui. Il n'y a plus de rigolades, plus de discussions entre nous », affirmait le Policier au lendemain de la finale de la Coupe de France.

Il est également revenu sur certains épisodes douloureux de la saison, comme l'élimination de Lyon contre Manchester United en huitièmes de finale de la Ligue des champions. « On a été beaucoup trop impressionnés par Manchester. (...) Ce genre de réaction m'énerve car le foot est un sport ou il faut toujours y croire. Quand sur onze joueurs, vous en avez seulement deux ou trois qui y croient vraiment, ce n'est pas possible de motiver les autres.»

La demi-finale de la Coupe de France face à Sedan (1-0) lui rappelle également un mauvais souvenir, révélateur de l'ambiance moins conviviale qui règne du côté de Tola Vologe. « On a marqué au dernier moment un but qui qualifie le club en finale de la Coupe de France pour la première fois depuis 35 ans et personne ne félicite le buteur. Incroyable ! J'étais vraiment déçu. Mois je n'ai pas envie de jouer dans cette ambiance.» Cris, qui a « l'espoir que ça change », sera pourtant bien présent à la reprise. « J'aimerais bien rester à l'OL jusqu'à la fin de ma carrière », assure d'ailleurs le Brésilien.

@ anne :

Cris a écrit:

« J'aimerais bien rester à l'OL jusqu'à la fin de ma carrière »