Revue de Presse

Aujourd'hui dans un quotidien français



Bonne lecture

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Foot.fr Lolo Batlles

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Depuis samedi soir, Toulouse voit la vie en rose. Laurent Batlles et ses coéquipiers continuent à fêter la première qualification de l'histoire du club pour la Ligue des Champions, obtenue samedi soir lors de l'ultime journée de Ligue 1 face à Bordeaux. Dimanche en début d'après-midi, le peuple haut-garonnais a célébré ses héros à la Mairie. Pour l'expérimenté milieu de terrain, qui a déjà joué la plus belle des compétitions européennes, c'est une récompense méritée malgré les deux points obtenus sur tapis vert.

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Une qualification en or
Football.fr : Laurent, avez-vous récupéré de la fête de samedi soir ?
Laurent Batlles : Non, on l'a même continué ! Après la nuit dernière, nous avions rendez-vous avec nos supporters, cet après-midi. C'était à la Mairie, puisque il y a déjà un événement sur la place du Capitole. On était tous euphorique, car c'est une qualification inattendue. C'est extraordinaire ! L'équipe est montée sur une estrade pour faire la fête en chantant. Pour une personne de la région comme moi (il est né à Nantes, mais a passé son adolescence à Toulouse), c'est magnifique de voir le TFC en Ligue des Champions.

Samedi soir, contre Bordeaux, vous n'avez jamais calculé malgré les autres résultats...
Avant la rencontre, on s'était dit qu'il ne fallait rien regretter. Les points récupérés de notre déplacement de Nantes ont été une aubaine. Cela nous a relancé, et pour notre dernier match, on devait gagner, un point c'est tout. D'ailleurs, même menés, nous nous sommes sentis invincibles. Sur le terrain, on a été plus motivé que les Bordelais.

Quelle fut la force déterminante cette saison ?
Notre solidité psychologique. L'été dernier, je trouvais que l'on n'était pas assez fort mentalement. Et je crois qu'avoir fini aux portes de la relégation nous a remis en question. Pendant une saison, nous n'avions pas eu le niveau, et le changement était obligatoire. Je crois que le coach (Elie Baup) en est pour beaucoup.

"Rennes, Bordeaux, Lens, on n'y est pour rien !"

C'est une belle récompense pour le peuple toulousain, qui connaîtra la première Ligue des Champions de son histoire, 6 ans après la descente en National...
D'ailleurs, il y a 20 ans, lors du dernier match du TFC en Coupe d'Europe contre Naples (au premier tour de la Coupe de l'UEFA en 1986), j'y étais ! Je suis certain que la ville peut s'enflammer pour cette Ligue des Champions. Maintenant, il ne faut pas brûler les étapes. L'objectif que doit avoir le club est de travailler dans la continuité, un peu comme Lille le fait. Le plus dur commence. Quand j'étais arrivé de Marseille, je voulais jouer l'Europe avec mon club formateur. Aujourd'hui, c'est la Ligue des Champions, et c'est énorme !

Que pensez-vous des réactions de Bordeaux et Rennes ?
Mais nous, on n'y est pour rien ! Nous n'avons pas demandé aux supporters nantais de rentrer sur la pelouse ! Il y a un règlement, et je crois qu'il a été tout simplement respecté. Si cela n'avait pas été le cas, ça aurait été la débandade dans certains stades. Nous n'avons pas volé nos 53 points et, de plus, nous n'avons pas reçu de coup de pouce, avec certains buts refusés. Il est vrai qu'à la place des Lensois, Rennais ou Bordelais, je serais déçu. De toute manière, ils n'avaient qu'à gagner leur dernier match ! Avant le week-end, nous n'étions pas favoris pour finir sur le podium, et c'est sur le terrain que la différence a été faite.

Vous avez joué la Ligue des Champions avec Bordeaux, il y a 7 ans. Vous feriez office de guide pour les jeunes Toulousains...
Déjà, il faut que je prolonge. Il me reste un an de contrat et j'ai 31 ans. Cela dépend de ce que les dirigeants attendent de moi. Si je reste, j'apporterais bien sûr toute mon expérience. Même si c'est une compétition différente, j'ai joué la Coupe de l'UEFA avec l'OM. Et je sais que c'est magnifique !

Citation :

Le défenseur de Toulouse, Dominique Arribagé, âgé de 36 ans, espère rempiler encore une saison supplémentaire. C'est ce qu'il a confié sur le site officiel du club après la qualification pour la prochaine Ligue des Champions obtenue in-extremis, samedi soir : "Je n'en reviens pas. Je veux rempiler une année pour continuer à vivre une grande aventure, prendre beaucoup de plaisir. La C1, c'est inattendu vu notre début de saison. Mais les gros n'ont pas avancé, alors on a pris notre chance."

La depeche

Citation :

Samedi, 22 h 38. L'arbitre siffle la fin du match contre Bordeaux. Le Stadium chavire de bonheur. Le TFC est qualifié pour le tour préliminaire de la Ligue des champions. Une première. Historique, même pour Julien Neumann, en larmes dans le kop des Indians. En octobre 1987, lors du dernier match de coupe d'Europe du Téfécé contre le Bayer Leverkusen, il n'était pas né. « C'est un truc de fou, s'époumone le jeune lycéen, 16 ans. J'ai jamais vu un match pareil. »

23 h 20, au Stadium. Fin du feu d'artifice. Le Stadium se vide peu à peu. À l'extérieur résonnent les premiers coups de Klaxon. Les supporters des Girondins patientent dix minutes dans l'enceinte avant d'être reconduits vers les autobus par les forces de l'ordre. Julien profite du calme pour s'introduire dans la tribune de presse avec Anne Deschamps, Nicolas Cazeneuve, Maxime Morel et Julie Delaigue, les jeunes bénévoles du site allezletfc.net. Leur espoir : s'introduire dans les loges avec les journalistes.

23 h 35, sur la pelouse. Albin Ebondo téléphone, seul, dans le rond central. « Eh, Bino ! La Ligue des champions tu vas la jouer à Toulouse, pas à Marseille », crie la joyeuse bande du haut des tribunes.

23 h 45, à la sortie des loges. Pari tenu pour Julien et ses copains. Ils félicitent les joueurs les uns après les autres, Sadran, Hugues Henry, Jacqui l'intendant du club... En ce moment, le serveur du site sur lequel officient ces fans du TFC est en panne, mais Anne ne peut pas s'empêcher de faire des commentaires : « Hugues Henry a l'air sur un nuage. Et Sadran, il est super ému ! » Joueurs et dirigeants passent devant elle, lui lancent des clins d'œil ou un salut amical avant de traverser la pelouse pour rejoindre l'espace des partenaires à la Bodega. Il est temps de rentrer.

1 heure du matin, à la sortie du stade. « Demain, on se retrouve rue Alsace à 14 heures », prévient Anne avant de prendre congé.

Dimanche, 9 h 45, marché Cristal. Les Toulousains qui se lèvent tôt ne sont visiblement pas des fans de foot. Même en tendant bien l'oreille, les conversations autour de la victoire de la veille restent extrêmement rares. « On en n'entend pas parler, si nos clients parlent de sport, c'est plutôt de rugby » remarque Renaud, 35 ans, l'un des nombreux primeurs sur le boulevard de Strasbourg. « Mais nous on est content, c'est une remontée hallucinante qu'ils ont faite. Ça nous ramène quelques années en arrière ». Quelques mètres plus loin, Maurice Dolores, 72 ans, reconnaît être « plutôt fidèle au rugby. Mais j'y étais au Stadium, c'était un challenge. C'est bien qu'ils aient gagné ».

10 heures, décrassage au centre technique. Une bonne cinquantaine de supporters attendent les héros. On distribue des roses à qui mieux-mieux pour le bouquet final, on chasse l'autographe qui manque (Emana, malgré la main bandée, y sacrifie), on acclame Élie Baup à son arrivée (élie ! Élie ! élie !...). Bergougnoux, Aubey et Elmander en chair, en os et en factice (des gamins avec leurs maillots, quoi) improvisent une partie de foot de rue. Tandis que les joueurs ressortent des vestiaires à 11 heures passée. Benvegnu a le short et la casquette, Bryan Bergougnoux a choisi de porter le noir, Laurent Batlles se fait gentiment tancer (« Allez, Lolo, reste encore un an »), Douchez n'a pas dormi. Tout comme président Sadran qui arrive en dernier, traits tirés et yeux cernés. Après une nouvelle haie d'honneur, le TFC au grand complet monte dans le bus des Violets. Direction l'Hôtel de ville pour être reçus par le maire. Avant un bain de foule programmé rue Alsace dans la foulée.

10 h 15, aux puces de Saint-Sernin. Sollicités par les militants politiques et leurs tracts, les fidèles de la mosquée à la recherche de dons pour poursuivre la construction, et les chalands haranguant à tout va, les flâneurs du dimanche matin n'ont guère le temps de rêver à l'Europe. Maillot de l'OM sur le dos, Julien, 19 ans, supporte d'habitude la cité phocéenne. « Mais j'avais quand même de la fierté d'être Toulousain hier soir. Pour tenir, faudra pas lâcher Elmander et acheter quelques défenseurs. » Habib et Amine, deux vendeurs de vêtements venus du Gers, ont vu le résultat « dans ''La Dépêche'' ce matin. C'est l'Europe maintenant ! S'ils recrutent de bons joueurs, on prend l'abonnement ! » L'employé municipal chargé de contrôler les vendeurs de Saint-Sernin se fait charrier par ces derniers : « Alors, ton patron, Moudenc, il s'est fait jeter dans la piscine ? ! »

14 heures, derrière le donjon du Capitole. La présentation des joueurs, des staffs, de la direction et de l'encadrement de l'équipe une du TFC durera une grosse demi-heure. Les réjouissances se déroulent sur le car-podium de la mairie. Chaque joueur y est appelé. En tête, le capitaine Dominique Arribagé, tout sourire, qui salue le millier de personnes.

Au milieu de la liesse violette, Delphine, 29 ans, responsable de magasin. « Je suis assidue depuis deux saisons. Pourquoi je ne supportais pas avant ?... J'étais trop jeune. » Casquette, écharpe, maillot et drapeau : Delphine a la totale. Elle peut entonner « Tou-lou-sains, Tou-lou-sains, Tou-lou-sains... »

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Pas de vacances pour Elie Baup. Après la fête de samedi, le coach du Téfécé prendra deux cachets d’aspirine pour préparer dès mardi la saison 2007-2008 de Toulouse. Une saison passionnante et périlleuse.



Le 29 mai 1999, c’est à la dernière minute que les Girondins de Bordeaux avaient obtenu leur titre de champion. Samedi 26 mai, c’est à l’ultime seconde que les Toulousains ont décroché leur strapontin pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions. Chez Baup, sur la pelouse, le mimétisme entre les deux joies, à huit ans d’intervalles, était évident. Les témoins de la scène racontent comment l’entraîneur à la casquette, champion de France 1999, s’est lâché dès que Jean-Charles Menard, un de ses adjoints, a entendu à la radio que Lille venait d’égaliser contre Rennes. Baup expliquera qu’il fallait « savourer » cette qualification in extremis. Il le fera jusqu’à tard dans la nuit. Mais après deux jours de repos et de dégrisement, le coach du Téfécé se remettra au travail dès mardi : « La Ligue des Champions, ce n'est pas de la rigolade » lâche-t-il à La Dépêche du Midi.

Cette fois, Baup et son staff ne devraient pas s’attarder trop longtemps sur la prestation de leur équipe face à Bordeaux, même si la qualité de jeu et l’implication des joueurs doivent servir de matrice pour la saison prochaine. Nul doute que les Toulousains recevront de Jean-Charles Menard le DVD détaillé de leur « finale » en cadeau. Au-delà du programme de préparation, c’est surtout au niveau de la construction de l’effectif que l’entraîneur va devoir s’atteler. Le recrutement interne et externe sera capital dans la ville rose. Plusieurs fois cette saison, Baup s’est épanché pour constater le manque de profondeur de son banc. Avec l’Europe, le Téfécé devra voir son groupe augmenter en quantité et en qualité. Surtout que le début de saison se fera sans ce maillon important que fût Daniel Congré (opéré prochainement d’une épaule et absent pendant trois mois).

Le cas Elmander

Mais avant d’aller chercher les oiseaux rares capables d’améliorer l’ensemble, le TFC se doit déjà de garder ses meilleurs joueurs. Le cas Elmander sera épineux, compliqué et passionnant. La perspective de jouer la Champion’s League et de ne pas bouger avant l’Euro 2008 pourrait pousser le Suédois à rester avant de faire le grand saut. Dans son sillage, bon nombre de joueurs qui se pensaient sur le départ depuis deux ans vont peut-être revoir leurs plans de carrière. La perspective de jouer l’Europe dans un groupe sain et avec un entraîneur qui aime ses joueurs est un atout considérable pour garder les Ebondo, Aubey ou encore Emana. Dans les prochains jours, Elie Baup va donc chercher à consolider les liens entre son club et ses joueurs cadres de la saison, ceux à qui il a permis de franchir un palier.

Ensuite, la tâche d’Elie Baup sera de convaincre de nouveaux joueurs de signer. Le Stéphanois Sablé, que Baup a connu à Saint-Etienne, avait le profil idéal pour rejoindre le Téfécé, mais l’OM est sur le coup. Les pistes Zoumana Camara et Pascal Feindouno ont également un peu de plomb dans l’aile. Si le président Sadran a indiqué qu’il allait bien recruter quatre joueurs pour Elie Baup, les pistes menant aux joueurs stéphanois se sont refroidies en raison de la concurrence salariale orchestrée par les autres clubs. Toulouse ne veut pas faire n’importe quoi financièrement. Du coup, il faudra faire malin, en allant chercher des joueurs moins chers. La Dépêche du Midi évoque la piste de l’Auxerrois Akalé et celle menant à un défenseur central suédois. Baup, qui a vu sa saison plombée l’an passé par la Coupe d’Afrique des Nations, devrait plutôt choisir des joueurs européens plutôt qu’africains en raison de la tenue de la CAN 2008 en janvier et février. Dès mardi, Elie Baup sera au travail : les lendemains de victoire sont, aussi, parfois compliqués...

Citation :

Pour Toulouse, qualifié pour le 3e tour préliminaire de la Ligue des Champions, le plus dur commence. Elie Baup doit en effet gérer de nombreux dossiers transferts, à commencer par celui de Johan Elmander. "Pour avancer, le nerf de la guerre, c'est l'argent, explique-t-il dans L'équipe. Si on ne se donne pas les moyens, on va au devant de désillusions et notre challenge ne sera pas viable. Le moment est venu de prendre des décisions conséquentes pour l'avenir du club."

foot.fr

Citation :

Même les matches amicaux, qui vont rythmer le mois de juillet, sitôt après le stage à Luchon, ne sont pas définis: au TFC, on attend de connaître le calendrier de Ligue 1, qui devrait être rendu public vendredi lors de l'assemblée générale de la LFP, pour figer définitivement les premiers rendez-vous de la prochaine saison.

Tout au plus sait-on que les hommes d'Elie Baup se mettront en jambes contre une sélection locale comme de coutume pendant leur stage, qu'ils risquent de s'arrêter le temps d'un match à Muret au retour dudit stage, et qu'ils pourraient rencontrer l'OM le 17 juillet à Perpignan. Sauf si le calendrier propose les Marseillais aux Toulousains dès le début août...

Bref, c'est le calme plat. A l'exception de quelques mouvements (la signature de Rudy Riou comme doublure de Douchez, les prêts de Pentecote et Cherfa, qui devraient être suivis d'autres), le groupe téféciste est bel et bien en vacances à l'heure actuelle, malgré quelques manœuvres des agents de joueurs, qui font de la surenchère.

CHAMAKH RELANCÉ
La faute à cette valse des entraîneurs, qui a totalement gelé le marché des transferts. Certains joueurs, qui voulaient quitter leur club, ne le veulent plus depuis la nomination d'un autre coach, et d'autres se rapprochent instinctivement de leur «père spirituel»: on songe à l'Ivoirien Kanga Akalé, annoncé du côté du Stadium, mais qui discute désormais avec le RC Lens puisque celui qui l'a fait venir du FC Zurich à l'époque, Guy Roux, a débarqué en Artois.

Au TFC, Elie Baup a fait de l'arrivée d'un deuxième attaquant, au moins l'égal d'Elmander, la priorité absolue de son recrutement, tant d'un point de vue stratégique (Elmander était trop seul cette saison) que tactique (possibilité d'évoluer à deux attaquants).

On sait que le TFC est revenu à la charge pour le Bordelais Marouane Chamakh, avec une offre supérieure à la première, mais Laurent Blanc n'a pour l'instant pas tranché sur les départs autorisés dans l'effectif bordelais...

La réponse pourrait intervenir en fin de semaine. Et si les finances bordelaises ne sont pas au mieux, celles du TFC ne sont pas illimitées, on le sait, puisque certains départs ne sont pour l'instant qu'envisagés.

Citation :

C'est désormais officiel. La commission d'appel de la Fédération Française de Football a entériné la victoire sur tapis vert de Toulouse à Nantes pour le compte de la 37e journée de Ligue 1, en jugeant irrécevable les appels de Rennes et de Bordeaux. Une décision attendue qui conforte la qualification du TFC pour le troisième tour préliminaire de la Ligue des Champions. Le Stade Rennais et les Girondins de Bordeaux devraient maintenant saisir les tribunaux civils pour d'éventuelles réparations financières. Le FC Nantes a vu néanmoins sa sanction aggravée à deux matches à huis clos dont un avec sursis.

Sans surprise. La Commission Supérieure d'Appel de la Fédération Française de Football a de facto envoyé le Toulouse Football Club en Ligue des Champions en validant la première décision de la Ligue de Football Professionnel en jugeant irrecevable l'appel formulé par le Stade Rennais et l'acte d'intervention volontaire formulé par les Girondins de Bordeaux. Les deux clubs de Ligue 1 s'estimant lesés par la décision de donner match gagné à Toulouse n'étant pas directement concernés par le sort de la rencontre, la commission n'a pas jugé bon d'examiner plus en détails leurs réclamations.

La Ligue 2 à huis clos

En revanche, elle a étudié le fond du dossier en raison de l'appel formulé
par la Ligue de Football Professionnel et aggravé la sanction contre le Football Club de Nantes. Coupable de ne pas avoir assuré le bon déroulement de la rencontre du 19 mai dernier avec notamment l'envahissement de la pelouse à cinq minutes de la fin du temps réglementaire, le club canari devra disputer son premier match à domicile de Ligue 2 à huis clos. Alors que la décision de
la Commission de discipline de la LFP avait sanctionné le FC Nantes d'un match à huis clos assorti du sursis, la Commission Supérieure d'Appel de la Fédération Française a décidé d'alourdir la sanction pour la porter à
à deux matchs à huis clos dont le second assorti du sursis.

Citation :

Le gardien remplaçant Benoît Benvegnu, qui a signé mercredi un contrat de deux ans avec Amiens (L2), est le quatrième joueur à quitter le TFC cet été. Il a imité le milieu offensif Anthony Robic (libre), l’attaquant Xavier Pentecôte (prêté à Bastia, L2) et l’arrière gauche Walid Cherfa (prêté à Tours, National). Toulouse souhaite également céder le défenseur Issou Dao (en photo ci-dessus), le milieu Nabil Taïder et les attaquants Jean-Louis Akpa-Akpro, Benjamin Psaume et Santos, tous sous contrat jusqu’en 2008.

Du côté des arrivées, seul le gardien d’Istres (relégué en National) Rudy Riou a pour l’instant signé, jusqu’en 2010. Les Violets avaient fait de la venue du milieu offensif auxerrois Kanga Akalé une priorité. Mais l’Ivoirien a finalement préféré rejoindre Guy Roux, son ancien entraîneur à l’AJA, à Lens. Le TFC est également attiré par les attaquants Marouane Chamakh (Bordeaux) et Bafetimbi Gomis (Saint-Etienne), ainsi que par le défenseur roumain du Celta Vigo (Liga espagnole) Gabriel Tamas. Mais ces dossiers n’avancent guère, et Toulouse est concurrencé par de nombreuses autres équipes

Citation :

Eduardo Costa, de retour en France ? Plutôt calme jusqu'à présent sur le marché des transferts, Toulouse semble s'activer ces derniers temps afin de se renforcer en vue de la Ligue des Champions, compétition que les protégés d'Elie Baup disputeront pour la toute première fois. Toutefois, face à une concurrence acharnée, le TFC devra se montrer malin et dégoter les bonnes affaires. Pour cela, Olivier Sadran, le président toulousain, compte sur Elie Baup pour activer ses nombreux réseaux et convaincre certains de ses anciens joueurs de relever le challenge toulousain. Avec en pole, Bafétimbi Gomis et Eduardo Costa.

Le temps presse pour Toulouse. A maintenant moins de deux semaines de la reprise prévue le 28 juin prochain à Luchon, le TFC a, pour l'instant, enregistré la venue du seul Rudy Riou, ancien gardien d'Istres venu dans la Ville Rose pour suppléer Nicolas Douchez. Autant le dire, c'est bien peu pour un club qui s'apprête à disputer la Ligue des Champions, d'autant plus que l'effectif d'Elie Baup n'est pas le plus pléthorique de Ligue 1. Certes, Olivier Sadran ne compte pas faire de folies, mais il est confronté à l'absolue nécessité de renforcer une équipe qui a besoin de joueurs jeunes et aguerris pour figurer sur tous les tableaux.

La piste Gomis

Et comme le club ne dispose pas de moyens pharaoniques, il s'agira pour les Haut-Garonnais de recruter malin et d'effectuer les bonnes pioches, comme avec Johan Elmander l'année dernière. Pour épauler le buteur suédois - s'il reste ! - les recruteurs songeraient à Bafétimbi Gomis, l'attaquant de Saint-Etienne. Révélation de la deuxième partie de saison, le natif de la Seyne-sur-Mer s'est déjà mis en tête de quitter le Forez. Malgré le veto opposé par les dirigeants stéphanois qui comptent en faire l'un de leurs fers de lance la saison prochaine, la décision de Gomis semble irrévocable. Toulouse, qui n'en demandait pas tant, veut saisir l'occasion et attirer "la Panthère" dans ses filets. Selon La Dépêche du Midi, le TFC aurait même formulé une offre de 4 millions d'euros. Une somme qui paraît toutefois insuffisante au regard de l'âge et du potentiel du jeune homme. Mais, avec Elie Baup qui a entraîné Gomis lorsqu'il était encore à Saint-Etienne, Toulouse dispose d'une arme fatale capable de trouver les bons arguments pour le convaincre de rejoindre le récent troisième de Ligue 1. En cas d'échec, l'homme à la casquette n'aurait pas renoncé à enrôler Marouane Chamakh, l'attaquant bordelais, qu'il avait également sous ses ordres lorsqu'il était en Gironde.

La surprise Eduardo Costa

Parmi les anciens Girondins pistés par Toulouse, figure Eduardo Costa. Le Brésilien, qui s'était rapidement révélé comme l'un des meilleurs milieux défensifs du championnat du temps où il évoluait à Bordeaux (2001-2004), est en nette perte de vitesse. Après un passage raté à Marseille lors de la saison 2004-05, Costa s'exile en Espagne, à l'Espanyol Barcelone où, loin de son niveau d'antan, il réalise deux années plutôt discrètes. Un retour dans le championnat français ne serait certainement pas pour déplaire à l'intéressé, surtout avec un entraîneur qui le connaît parfaitement et qui saurait comment l'utiliser. Pour Toulouse, qui cherche un milieu défensif d'expérience après l'échec Julien Sablé, l'affaire serait belle, d'autant plus que le joueur, qui avait débuté très jeune, n'est âgé que de 24 ans et a encore de belles choses à prouver.

Un autre article écrit par les journalistes de www.maxifoot.fr et qui fait le bilan de la saison des Violets
http://maxifoot.fr/articles/4204/index.htm

merci merlu.

merci !

article sur le TFC sur football365 :
http://www.football365.fr/infos_clubs/toulouse/story_173837_On-construit-de-derriere.shtml

Nouvel article de football365 concernant l'intérêt de Lyon pour Johan Elmander :
http://www.football365.fr/infos_clubs/toulouse/story_174006_Un-meuble-difficile-a-bouger.shtml

Elmander est viola
Elmander est viola
Elmander est viola
Et il le restera

Reynald a écrit:

Elmander est viola
Elmander est viola
Elmander est viola
Et il le restera

Il restera encore un an et après il partira !

merlubreizh a écrit:

Il restera encore un an et après il partira !

oui après être arrivé en finale de l'Euro avec la suede et avoir marqué l'unique but de la Suède

Citation :

Foot: Toulouse aborde sans pression particulière sa première saison européenne

jeu 05 jui, 16h03


LUCHON (AFP) - En stage à Luchon depuis dimanche, joueurs et entraîneur de l'équipe de Toulouse, qui jouera le 3e tour préliminaire de la Ligue des champions de football, abordent cette première saison européenne depuis 20 ans "sans pression particulière ni stress".

"L'Europe c'est encore loin", s'amuse le gardien de but Nicolas Douchez, encore heureux de se remémorer la 3e place des Toulousains à l'issue de la saison passée. "Pour le moment, l'important est de se retrouver sans pression particulière et de reformer le groupe qui a permis de réussir l'an passé", ajoute-t-il auprès de Rudy Riou, sa "doublure" venu d'Istres à l'intersaison.

Au stade municipal de Luchon, au pied des Pyrénées, les joueurs effectuent des exercices musculaires après avoir fait une demi-heure de course sous la direction du préparateur physique Denis Valour.

"Il est important vu le mois d'août chargé de ne pas surcharger le programme de préparation et d'éviter les séances longues", insiste Elie Baup pour qui le stage de Luchon permet "de souder le groupe en vue des échéances".

Interrogé sur la participation des Toulousains à la Ligue des champions, l'entraîneur à la casquette confie "avoir l'habitude de prendre une chose après l'autre" et que "le championnat reste la priorité".

"C'est la réalité pour un club comme nous et si nous pouvons, pour notre 5e saison consécutive en Ligue 1, finir dans les 10 premiers, je serai ravi", assure Baup, qui compte 48 matchs de compétition européenne comme entraîneur de Bordeaux et de Saint-Etienne.

Pour préparer cette saison, Toulouse s'est renforcé avec, outre Riou, l'arrivée du défenseur suédois Jon Jonsson (Elfsborg), du défenseur latéral congolais Herita Ilunga (Saint-Etienne) et de Pierre-André Gignac (Lorient). "Il me manque encore un joueur en milieu de terrain", remarque Baup qui envisage l'arrivée d'un joueur comme le Brésilien Eduardo Costa (Espanyol Barcelone/ESP), Alou Diarra (Lyon) ou le Danois Thomas Gravesen (Celtic Glasgow/ECO).

"Participer à une compétition européenne a évidemment pesé dans mon choix de venir à Toulouse", reconnaît Gignac, qui compte sur une bonne préparation pour aborder ce mois d'août chargé au cours duquel, outre les matches aller et retour de Ligue des champions, le Téfécé devra recevoir le champion de France en titre, Lyon.

Pour Laurent Batlles, qui a connu la Ligue des champions avec Elie Baup à Bordeaux, "l'important est de construire cette aventure ensemble". "Le moment venu, et uniquement s'ils en ont besoin, je saurai donner les petits conseils pour dédramatiser la situation", prévient le milieu de terrain.

"L'Europe, il m'a fallu attendre très longtemps pour l'approcher", souligne Dominique Arribagé. "On court après une réussite sportive, et connaître la Coupe d'Europe après 16 ans de carrière c'est paradoxal", ajoute-t-il.

Pour le vétéran de l'équipe toulousaine, 36 ans, "l'évènement dépendra de tout ce qui se passera dans la ville et le stade dans les jours qui vont précéder".

En attendant, pour lui, il est "important de travailler tous ensemble afin d'aborder le début de saison dans les meilleures conditions".

"Quand l'adversaire sera désigné, il sera grand temps de se projeter dans l'Europe", conclut-il.

L'entraîneur de Toulouse, Elie Baup, fait le point sur les dix jours de stage passés à Luchon. Une préparation nécessaire, selon lui, pour faciliter l'intégration de ses nouvelles recrues. L'ancien technicien des Girondins Bordeaux nous confie également ses ambitions pour la saison à venir. Troisième du dernier exercice, le Téfécé visera cette année une place dans le « top 10 » et jouera « sa carte à fond » en Ligue des champions.


« Elie Baup, le stage de préparation du Téfécé s'achève mardi. Quel bilan faites-vous de ces dix jours passés à Luchon ?


Il n'y a pas de bilan particulier à en tirer. On a été dans une logique de travail d'avant-saison avec la volonté de remettre les joueurs à flot que ce soit physiquement et techniquement. On a également essayé d'intégrer du mieux possible les petits nouveaux. C'est très important pour nous de perpétuer l'esprit d'équipe qui nous a habité l'an dernier.


Justement, comment avez-vous trouvé vos nouvelles recrues ?


Je suis très satisfait. Ce sont des périodes de vie en commun enrichissantes. Rudy Riou est quelqu'un de très important sur et en dehors du terrain. Il sait animer la vie d'un groupe. Il y a également Jonsson qui arrive de Suède. Il fait beaucoup d'effort pour s'intégrer malgré la barrière de la langue. Pour Hérita Ilunga, c'est beaucoup plus simple puisqu'il connaît pas mal de joueurs de Ligue 1 et que je l'ai eu deux ans sous mes ordres à Saint-Etienne. Enfin, André-Pierre Gignac est un très jeune joueur qui, par sa personnalité, amène les autres à avoir envie de le découvrir.


L'arrivée d'Ilunga va-t-elle entraîner un repositionnement de Jérémy Mathieu ?


On verra ça au fil des matches amicaux. Le poste de prédilection d'Hérita, c'est latéral gauche. Ça pourrait me permettre de monter Jérémy d'un cran. C'est sûr que son arrivée m'offre de nouvelles possibilités.


Quels sont vos autres besoins d'ici la fin de ce marché estival ?


Peut-être un milieu défensif. Sur le côté droit, on n'est pas non plus nombreux... Pour l'instant, on a beaucoup parlé d'Eduardo Costa, mais, nous, on n'a pas plus de pistes que ça. On continue de travailler en espérant faire aboutir un de nos dossiers.


Entres les coupes, le Championnat et la Ligue des champions, Toulouse va devoir courir plusieurs lièvres à la fois cette saison. Pensez-vous être armé pour disputer toutes ces épreuves ?


Je crois qu'il ne faut pas sortir de notre objectif prioritaire qui est la Ligue 1. Il faut pérenniser le travail qui a été accompli depuis cinq ans. La plus belle des choses pour nous, ça serait de terminer dans le top 10. Ça serait déjà bien puisque, mis à part la saison dernière où l'on a fait un grand bon en avant, on a toujours attendu les dernières journées pour assurer notre maintien.


Après votre troisième place de l'an dernier, il y aura beaucoup d'attentes de la part de vos supporters...


Oui, mais l'objectif que je viens de fixer est déjà majeur ! Toulouse n'a pas encore la dimension des grands clubs européens...


Qu'attendez-vous de votre participation à la Ligue des champions ?


Pour nous, la Ligue des champions, c'est avant tout une conséquence de notre très bonne fin de saison dernière. Maintenant, ça ne nous empêchera pas de jouer notre carte à fond. De toute façon, quel que soit notre adversaire, on ne partira pas favori. A partir de là, on a rien à perdre...


Le match amical qui se profile face à Marseille le 19 juillet prochain à Perpignan vous donnera-t-elle une première indication sur l'état de forme de vos troupes ?


Non, le premier vrai test, ça sera contre Valenciennes le 4 août. A cette date là, la saison sera vraiment lancée !»


En gros, on aura 1 ou 2 joueurs supplémentaires...

l'équipe.fr

L'art de ne pas dire grand chose en laissant tout ouvert quand même...

Il est bien notre coach!!!

Je sais pas ou mettre ca...dsl...

Marseille 1-0 Toulouse en match amical.(66')

C'est un petit peu la guerre par médias interposés en ce moment entre Baup et Aubey

déclarations du joueur :

Citation :

Entre Toulouse et Lens, pour moi, sans insulter mon club formateur, il y a vraiment deux classes d'écart. Ici, tout est fait pour ne penser qu'au football. A Toulouse, le staff et les joueurs pensaient football mais autour, pas grand-monde n'y pensait. Je n'ai donc aucun regret et je suis très bien à Lens.

réaction de l'entraîneur du TFC :

Citation :

« En ce moment, je vois écrit beaucoup de choses, à droite, à gauche. Des joueurs qui disent vouloir partir maintenant (Emana, ndlr). J'en vois un, que le club a nourri pendant des années, cracher sur le TFC (Lucien Aubey, ndlr). J'entends dire que Toulouse n'est qu'une ville de rugby, qu'il n'y a pas de club de foot. Et bien, on va essayer de montrer qu'on est un vrai club de foot. Il faut se servir de ça pour avancer, il faut qu'on ait la rage, que ça donne envie de monter aux arbres. Le challenge est tout trouvé. On va pas s'arrêter aux propos d'un mec. »